Le match en retard de la 33e journée, ce mercredi, sur la pelouse du Stade Brestois sera décisif pour le FC Nantes en vue du maintien. Mais pas seulement.
Les lendemains de soirée sont souvent les plus durs. Le FC Nantes l’a constaté en finale de Coupe de France samedi soir au Stade de France. Les hommes d’Antoine Kombouaré sont tombés de haut. Très haut. Les Toulousains ont été ultra-dominateurs face aux tenants du titre. Pire, les Canaris ont encaissé quatre buts en 31 minutes de jeu (doublés de Logan Costa et Thijs Dallinga). Cette défaite vient gonfler la mauvaise passe que subissent les coéquipiers de Ludovic Blas, qui n’ont glané que quatre points en 9 journées de championnat et ne doivent leur 16e place qu’à une différence de buts favorable face à… Brest.
Ce mercredi, le FC Nantes affronte justement le Stade Brestois, concurrent direct au maintien, au stade Francis Le-Blé. Les Canaris, très certainement usés par cette saison à trois matchs hebdomadaires, ont laissé des plumes. Eux qui comptaient 10 points d’avance sur le premier relégable en février doivent désormais se battre pour ne pas sombrer en cette fin de saison.
« On a notre destin entre nos pieds »
Pour apaiser les tensions entre supporters, staff et joueurs, une rencontre a été organisée avec la Brigade Loire, principal groupe de supporters, pour aller de l’avant et fixer des caps en cette fin de championnat, comme le rapporte L’Equipe. Les supporters ont assuré qu’ils seront derrière leur équipe, tandis que les joueurs sont totalement impliqués dans cette bataille, toujours selon le quotidien sportif.
Antoine Kombouaré est, lui aussi, à la recherche de leviers. « Rencontres les joueurs, discuter ensemble, faire des petits changements quand même, mais aussi les impliquer, a lancé le coach kanak en conférence de presse. Je vais proposer des choses, les rassurer pour qu’on montre mercredi un autre visage. Qu’on attaque mieux ce match. Quand vous perdez, le doute s’installe, vous vous posez beaucoup de questions. Dans ces moments-là, il ne faut pas avoir peur. C’est dur, compliqué, mais il faut que je rassure tout le monde. On a le destin entre nos pieds. » Il ne reste plus qu’à mettre en pratique ces éléments.