Le FC Nantes dispute, ce samedi 7 mai, sa première finale de Coupe de France depuis 2000, face à l’OGC Nice, au Stade de France.
Nous jouons la 120e minute au Stade de la Beaujoire, le 2 mars dernier, lorsque le coup de sifflet final retentit. Pour déterminer le vainqueur de cette demi-finale de Coupe de France, face à l’AS Monaco, il faudra passer par les tirs au but. Wissam Ben Yedder, capitaine des Monégasques, s’élance… et voit son tir stoppé par Rémy Descamps. Après un tir d’Aurélien Tchouaméni qui part en tribunes, Moses Simon transforme son penalty. Et envoie les Canaris sur orbite.
Une première finale depuis 2000
Cette victoire, les joueurs d’Antoine Kombouaré sont allés la chercher suite à un match très rythmé et intense. Ludovic Blas, Randal Kolo Muani et toute la clique vont pouvoir jouer leur première finale de Coupe de France. Elle intervient 22 ans après la dernière du club. En 2000, le FC Nantes remportait sa 3e Coupe de France en battant le club amateur de Calais. Un moment fort dans l’histoire du club nantais.
Alban Lafont titulaire
Le capitaine du FC Nantes en championnat, Alban Lafont, était pendant longtemps incertain pour cette finale. Le portier français cédait habituellement sa place au remplaçant Rémy Descamps pour la compétition. Cependant, Antoine Kombouaré semble avoir décidé de jouer son va-tout pour la rencontre qui s’annonce déjà comme la plus importante de la saison. « On sait que ça va être un match très compliqué, mais tout peut arriver. On va jouer notre carte à fond », affirmait Alban Lafont.
« Il faut dédramatiser l’enjeu »
De son côté, le coach Antoine Kombouaré, nominé aux trophées UNFP cette saison en tant que meilleur entraîneur de Ligue 1, veut rester calme. « J’ai beaucoup insisté auprès du staff et des joueurs pour que l’on fasse une semaine aussi normale, tranquille et sereine que possible. Il faut dédramatiser l’enjeu de la rencontre et dédramatiser l’événement. On joue une finale, c’est un moment exceptionnel. Qu’est-ce que l’on risque sinon perdre une finale ? On a assuré le club en Ligue 1, et dans le meilleur des cas, on gagne et on fait la fête. Sinon, on perd et on passe à autre chose », déclarait l’entraîneur en conférence de presse.