Les Parisiens se sont imposés 2-0 face à Ajaccio, au Mans, ce lundi. Une victoire qui permet aux Franciliens de prendre la deuxième place de Ligue 2.
Pour leur dernier match hors de Charléty, les hommes de Thierry Laurey avaient fort à faire lundi soir. Contre une équipe d’Ajaccio conquérante depuis le début de la saison, la tâche pouvait s’avérer délicate alors qu’une victoire pouvait permettre au Paris FC de se rapprocher de Toulouse et rester au contact pour une éventuelle promotion en Ligue 1 la saison prochaine.
Un Demarconnay de gala
Meilleure défense de Ligue 2 avec seulement 10 buts encaissés avant la rencontre, les Corses ont tout de suite muselé les attaquants parisiens, incapables de se procurer la moindre occasion franche en première période. Ce sont même les Ajacciens qui vont se montrer les plus dangereux durant la rencontre. Malheureusement pour eux, Vincent Demarconnay était dans un grand soir. Le gardien du PFC et meilleur portier de Ligue 2 en 2019 a rendu fou les attaquants corses. A deux reprises face à Gaëtan Courtet puis sur la frappe de Jean-Philippe Krasso, le gardien parisien a été plus qu’impeccable, sortant des parades dignes des plus grands. Incapable de trouver la faille, l’AC Ajaccio a fini par se faire surprendre.
Une victoire plus qu’encourageante
Après une première période fermée, les deux équipes reviennent après la pause avec de nouvelles intentions. Profitant de l’état de grâce de leur gardien, les Parisiens procèdent en contres. A la 53ème minute, Khalid Boutaïb mène une contre-attaque éclaire. Il trouve finalement Alimami Gory pour l’ouverture du score. A peine 10 minutes plus tard, Morgan Guilavogui est fauché dans la surface par le gardien ajaccien. L’attaquant guinéen se fait justice lui-même et transforme le penalty. Le score ne bougera plus, le PFC s’impose 2-0 et subtilise la deuxième place du classement de Ligue 2 à son adversaire. Le club parisien revient même à une petite longueur de Toulouse, toujours leader. Le PFC n’a plus perdu en Ligue 2 depuis le 16 octobre dernier : de bonne augure pour une éventuelle montée dans l’élite la saison prochaine.
Jules Mermier