L’instance d’appel de la Fédération Française de Football a rendu son verdict après avoir étudié le dossier du Paris FC ce jeudi 3 février. Même si le club francilien espérait mieux, les sanctions à son encontre ont été réduites.
C’est mieux que rien. C’est sûrement ce que doit penser Pierre Ferracci, président du club parisien, lorsqu’il a eu connaissance de la décision de la fédération. Ce dernier avait fait appel il y a quelques semaines après que la FFF ait sanctionné le Paris FC de disputer ses 5 prochains matchs à domicile hors de son stade Charléty. Il a fallu presque un mois pour que sa requête soit étudiée. Ce jeudi, l’instance d’appel a pris de nouvelles décisions. Le club parisien, pensionnaire de Ligue 2, a désormais une interdiction de stade pour seulement 2 matchs. Les 3 suivants pourront se jouer à Charléty, mais seulement à huis clos. Une sanction allégée donc, mais qui ne ravit pas les dirigeants parisiens qui ont tout de suite exprimé leur sentiment via un communiqué de presse plus qu’explicite : « Le Paris FC ne manquera pas de soulever, en temps et en heure, les problèmes de gouvernance qui affectent le football français. Ces problèmes se traduisent aujourd’hui par des décisions en matière disciplinaire parfaitement inéquitables. […] Le principe d’équité dans le déroulement des compétitions, en l’occurrence le championnat de Ligue 2, normalement sous l’autorité de la Ligue Professionnelle de Football, est aussi clairement bafoué. »
Le match contre Ajaccio reste au Mans
Si la réaction parisienne est aussi amère, c’est probablement parce que le prochain match du Paris FC, normalement à domicile, reste délocalisé. Les Parisiens iront de nouveau à la MMArena ce lundi 7 février pour disputer leur rencontre contre Ajaccio. Et ce n’est pas du tout ce qui était espéré étant donné l’enjeu autour de cette rencontre. En effet, c’est le troisième de Ligue 2, le Paris FC, qui affronte le second du championnat, l’AC Ajaccio. Si les Parisiens l’emportent, ils passent devant leur adversaire du soir et peuvent même devenir leaders en cas de faux pas de Toulouse. Compréhensible que disputer ce match au Mans ne ravisse pas le club, surtout lorsque l’on repense au match d’il y a quelques jours contre Le Havre et la deuxième mi-temps catastrophique qui avait conduit à un frustrant match nul.
Jules Mermier