Après un magnifique parcours lors de cette Coupe du Monde, l’Équipe de France U17 s’est inclinée aux tirs buts (2-2, 4-3 t. a. b.) face à l’Allemagne à l’issue d’un match rempli de rebondissements.
Après une première mi-temps très pauvre, les joueurs de Jean-Luc Vannuchi, ont su inverser la tendance. En effet, alors que l’équipe de France était menée 2-0 à la 53ème minute, le jeune talent monégasque Saïmon Bouabré a sonné la révolte. Puis, à la 69ème minute, le joueur du RB Leipzig, Winners Osawe, auteur d’une vilaine faute, est expulsé. C’est le tournant du match. Les Bleuets poussent et arrivent à la 85ème minute à arracher l’égalisation, grâce au milieu de terrain stéphanois, Mathis Amougou, synonyme d’une cruelle séance de tirs aux buts. Effectivement, chez les U17, il n’y a pas de prolongations à la fin des 90 minutes. Une séance qui n’a pas réussi aux Bleuets. A l’image de leurs aînés, ils chutent dans cet exercice si particulier.
Une histoire de penaltys
Amer après le match, le sélectionneur des Bleuets est revenu sur le penalty plus que discutable accordé aux Allemands en première période. « Il faudra aussi revoir le penalty. Siffler un penalty comme ça en finale de Coupe du monde, avec le temps qu’il a fallu pour décider… je pense qu’il y avait vraiment un doute et dans le doute on s’abstient, mais ça n’a pas été le cas ». Encore une fois, une équipe de France s’incline en finale aux tirs aux buts, à l’image de la défaite des hommes de Didier Deschamps face à l’Argentine le 18 décembre 2022 lors de la Coupe du Monde.
Six mois auparavant, lors de l’Euro, les Allemands avaient déjà réussi à prendre le titre à la fin de la séance de tirs aux buts. C’est donc un potentiel doublé qui glisse entre les doigts des U17 Français au profit de l’équipe allemande. « Il faudra revoir mais je pense que sur les tirs au but, on tire hors cadre, après je ne sais pas si ce sont des penaltys arrêtés ou manqués », confiait Jean-Luc Vannuchi après le match. Malgré les deux penaltys arrêtés par le portier havrais, Paul Argney, cette génération tricolore n’égalera pas celle d’Anthony le Tallec, Florent Sinama-Pongolle en 2001, seule vainqueure de la Coupe du Monde U17 de l’histoire de la France.