Les joueuses du Paris-Saint-Germain se retrouvaient cette semaine à Bougival (Yvelines) pour la reprise des entrainements collectifs, afin de préparer le match de Coupe de France contre Dijon dimanche.
Deux mois après l’agression de la milieu parisienne Kheira Hamraoui, les séquelles sont encore bien présentes. En plus de la joueuse et de sa coéquipière Aminata Diallo, c’est bien tout un groupe parisien qui se retrouve impacté. Alors qu’Ulrich Ramé, ancien gardien bordelais et désormais manager de la branche féminine du PSG, tente de rassurer et dissiper les doutes qui planent autour de l’ambiance générale de l’équipe, différentes sources internes à l’effectif parisien décrivent de vives tensions.
Une enquête toujours en cours
Dans la soirée du 4 novembre dernier, Kheira Hamraoui est agressée par deux inconnus, qui l’extirpent d’une voiture conduite par sa coéquipière Aminata Diallo. Après les premières déclarations de la milieu de terrain du PSG, les soupçons se portent sur sa coéquipière et conductrice, qui serait à l’origine de l’agression, expliquée par de la jalousie sportive en club et en équipe de France. Mais cette version ne tenant pas la route, l’enquête se dirige finalement vers un règlement de compte d’ordre sentimental, dans lequel serait mêlé l’ancien international Eric Abidal. Victime collatérale, le mal est fait pour Diallo qui, avec deux jours en garde à vue, se voit entacher de l’étiquette de coupable. Certaines ont depuis décidé de prendre parti, accusant désormais Hamraoui de couvrir sa vie privée en chargeant volontairement sa coéquipière. Alors que la saison est sur le point de reprendre après deux semaines d’arrêt, l’enquête est toujours en cours et Kheira Hamraoui semble avoir du mal à retrouver sa place dans un effectif divisé.
Une fin de saison aux multiples enjeux
La saison est d’ailleurs loin d’être terminée pour le PSG. Alors qu’elles s’apprêtent à disputer un 16ème de finale de Coupe de France ce dimanche 9 janvier contre Dijon, les joueuses de la capitale vont vite voir arriver leur quart de finale de Ligue des Champions contre le Bayern le 22 mars prochain. Pour couronner le tout, les Parisiennes sont deuxièmes au championnat, 3 points derrière l’Olympique Lyonnais, et sont toujours en lice pour le titre. En espérant que l’ambiance dans le vestiaire ne pâtisse pas sur les résultats, alors que les envies de départ sont de plus en plus nombreuses à cause de la situation extrasportive.
Jules Mermier