Stéphanie Frappart, Manuela Nicolosi et Élodie Coppola officient aujourd’hui lors du match entre la Suisse et la Norvège dans le cadre de la Coupe du monde féminine.
Le trio arbitral français s’apprête à faire ses premiers pas en Coupe du monde. Et c’est une grande première. Pour la première fois, Stéphanie Frappart, Manuela Nicolosi et Élodie Coppola officient ensemble dans cette compétition internationale. Jamais un trio d’arbitres françaises féminines n’y était parvenu jusqu’à aujourd’hui.
Elles arbitrent la rencontre de la deuxième journée de la phase de poule du groupe A, c’est-à-dire Suisse-Norvège, ce mardi au Waikato Stadium. La FIFA a désigné Stéphanie Frappart comme arbitre centrale pour diriger ce match. Elle sera assistée de Manuela Nicolosi et d’Élodie Coppola. La quatrième arbitre sera l’Uruguayenne, Anahi Fernandez Hernandez.
Un duo aujourd’hui devenu trio
Si l’arbitre principale Stéphanie Frappart et Manuela Nicolosi, arbitre assistante, ont déjà vécu deux Coupe du monde, Élodie Coppola va découvrir le parfum d’un Mondial. “Je vais certainement plus me laisser guider parce qu’elles ont une expérience hors du commun et plus l’habitude que moi de ce genre de compétitions. Je pense que j’accompagne le duo féminin le plus expérimenté de la planète aujourd’hui”, a-t-elle confié. Pour autant, l’arbitre ne doute pas quant à son intégration. “Je pense trouver ma place au fur et à mesure. Chacune sait ce qu’il faut apporter aux autres. Je sais que l’on forme une bonne équipe et que l’on va faire le boulot ensemble”, ajoute l’enseignante d’activité physique adaptée au CHU de Nantes.
Pour rappel, ce trio arbitral féminin français a déjà couvert une grande compétition : il s’agit de l’Euro féminin en 2022. “On se connaît bien, on a confiance. On a appris à se connaître et avec Stéphanie, cela fait maintenant huit ans que l’on pratique ensemble. Un peu moins avec Élodie mais elle entre dans une équipe soudée. Ce seront juste des ajustements à effectuer. Avoir arbitré plusieurs matches internationaux rend la communication précise et très simple. Elle doit arriver immédiatement, au service de Stéphanie et du jeu”, appuie Manuela Nicolosi.
Pour Stéphanie Frappart, aujourd’hui un nom connu dans le monde du football, l’arbitre principale s’est fait sa place. Et n’hésite plus à communiquer haut et fort sur le terrain. “Le défi est d’être performantes donc de savoir se dire les choses, quand cela va et quand cela ne va pas. Quand on est un peu le chef de l’équipe, il faut manager tout cela, gérer les coups de moins bien ou de mieux à certains moments”. Les Bleues peuvent écrire l’histoire dans cette Coupe du monde. Ces trois femmes le font déjà.