Le GP tricolore, de retour depuis 2018 sur la piste du Castellet dans le Var, a enfin pu bénéficier d’une édition presque pleine offrant du spectacle sur la piste mais aussi un peu en tribunes. Le GIP, qui gère l’organisation du Grand Prix, doit signer une nouvelle convention avec la F1.
Sur la piste, ce GP de France version 2021 a offert un sacré spectacle, peut-être le plus beau depuis le retour de la Formule 1 en France. Ces tours de pistes à suspense ont ravivé l’intérêt pour une course qui avait été un peu terne les éditions précédentes. Dans l’avant-dernier tour, le Hollandais volant Max Verstappen s’est offert le scalp du champion du monde Lewis Hamilton.
Si l’édition 2022 se tiendra sans problème elle marquera aussi la fin du contrat qui lie le Grand Prix à la F1. Pour 2023, rien n’est encore signé, comme le confirme le patron de l’épreuve Éric Boullier : « Ce week-end, il y a eu des contacts, des visites, des échanges de numéros […] Mais je n’aurai pas d’opinion sur le maintien ou non du GP tant qu’on ne s’assiéra pas pour discuter. » Les élections régionales vont aussi déterminer le futur du Grand Prix puisque c’est cette collectivité qui est l’actionnaire principal du GIP organisationnel du Grand Prix. Différentes collectivités œuvrent aussi à ce groupement. Les organisateurs vont donc se démener pour avoir ce soutien qui pourrait faire pencher la balance.