Plus présent sur le circuit de la Formule 1 depuis 2008, Magny-Cours a l’ambition de retrouver son Grand Prix dans le catégorie-reine.
De 2008 à 2018, la France a été privée de Grand Prix de Formule 1 sur son sol. En 2023, pourrait-on en voir deux dans l’Hexagone ? Il y a quatre ans, les bolides sont revenus sur le Circuit Paul-Ricard du Castellet (Var). Un bail de cinq ans a été signé avec la plus prestigieuse des compétitions automobiles. Alors qu’il pourrait être prolongé, c’est également du côté de Magny-Cours (Nièvre) que l’on espère voir Lewis Hamilton, Max Verstappen et consorts.
La mairie de Nevers au créneau
Selon Le Journal Du Dimanche, Denis Thuriot, maire de Nevers, œuvre pour un retour de la Formule 1 sur le circuit de Magny-Cours. Dans un entretien accordé à Motorsport.com, l’élu réaffirme sa volonté : « j‘essaie effectivement de faire revenir un Grand Prix de Formule 1 à Nevers, car nous sommes un circuit de Formule 1, nous avons à nouveau l’homologation pour cinq ans. » L’an dernier, Magny-Cours s’était déjà positionné pour récupérer la place vacante laissée par l’annulation du Grand Prix de Turquie. Avec maintenant celle du GP de Russie, il y a de nouveau une place à prendre.
Plusieurs solutions possibles
Le tracé bourguignon a accueilli la F1 entre 1991 et 2008, pour 18 éditions. Plusieurs alternatives sont possibles pour un retour l’an prochain. La perspective d’un Grand Prix d’Europe est possible, une appellation disparue depuis 2016. Autre possibilité, une « garde alternée » entre le circuit Paul-Ricard et celui de Magny-Cours. « Mon idée pour le Grand Prix de France, c’est d’essayer d’être en complémentarité entre circuits plutôt qu’en concurrence. » explique Denis Thuriot. « L’idée que j’ai proposée, c’est de le faire un an sur deux après leur période de cinq ans […] Il faut voir si, diplomatiquement, on peut se mettre d’accord. » De quoi limiter les coûts nécessaires à la tenue d’un tel événement. À suivre.