Formule 1 : Pierre Gasly, seul face aux Alpine

Icon Sport

Au Grand Prix de Sao Paulo le week-end dernier, Pierre Gasly a terminé la course au 7e rang. Le Normand a surtout fini la course devant les deux Alpine. Un résultat décisif pour une fin de saison passionnante côté français.

AlphaTauri est à la lutte face à l’écurie française au championnat constructeur. Cette lutte est importante pour les écuries et les deux équipes sont à égalité. En début de saison, les ambitions affichées d’Alpine étaient, au minimum, de participer à la lutte pour la troisième place. AlphaTauri peut aussi avoir des regrets, notamment concernant les performances de Yuki Tsunoda qui sont très éloignées de celles de son coéquipier. Avec une première saison difficile pour son coéquipier, Pierre Gasly a donc dû faire preuve d’une très grande régularité pour permettre à l’écurie de marquer des points. Ce rôle aura été rempli avec succès, car Pierre Gasly aura donc pu, seul, rivaliser avec Alpine et ses deux pilotes en confiance.

Alpine en difficulté malgré la victoire d’Ocon

Concernant les performances de Pierre Gasly, les qualifications sont primordiales. Le pilote tricolore se montre excellent dans cet exercice en se hissant quasi-systématiquement en Q3 (16 qualifications sur 19). Le Normand se classe même régulièrement devant des monoplaces plus performantes. Si son rythme en course peut parfois être plus compliqué, une bonne gestion de course lui permet de conserver une place importante. La suite du championnat comprend trois Grand Prix. Dans ces trois courses, deux se feront sur des circuits encore inconnus de la F1. On a donc très peu de visibilité sur quelles monoplaces auront l’avantage. Les dynamiques en cours donnent un avantage à Pierre Gasly vis-à-vis des Alpine, mais l’écurie française a su créer des surprises jusqu’à remporter un Grand Prix avec Esteban Ocon. Bien que performante, AlphaTauri n’a pas su avoir de tels résultats cette saison. C’est donc sur Pierre Gasly que repose le résultat final de la saison d’AlphaTauri.

Par Nicolas Derrien

Quitter la version mobile