Un an après avoir perdu en finale face à Roanne, les joueurs U17 de Cholet ont à nouveau l’occasion de remporter la Coupe de France le 27 avril prochain, toujours avec François Fiévet comme coach.
Il y a un an, on avait échangé ensemble sur votre finale face à Roanne. Vous l’aviez perdu. Comment avez-vous vécu cet échec ?
C’est toujours une déception. Le groupe s’investit. Notre parcours était inattendu, mais quand on arrive en finale, on ne vise que la victoire. Cela a été difficile de trouver les mots pour les réconforter après cette défaite malgré le fait qu’ils se soient battus et qu’ils aient tout donné pour aller chercher le trophée. Cela s’est joué à peu de choses. On a continué notre saison, heureusement pour nous de grosses échéances sont arrivées peu de temps après. Cela nous a permis de basculer sur autre chose.
Arriver en finale cette année, c’est moins une surprise ?
On savait qu’on avait un groupe qui avait la possibilité de faire un beau parcours pour essayer d’accrocher la finale. Cela reste du basket, les matchs il faut les jouer. On avait de l’ambition, c’est clair. L’ensemble du groupe s’est fixé comme objectif, très tôt dans la saison, de revenir en finale. De ce point de vue là, on a déjà franchi une étape.
C’est toujours particulier de disputer cette finale de Coupe de France…
Bien sûr. C’est exceptionnel. Il ne faut pas banaliser cela, car la réalité, c’est qu’il y a 24 joueurs par an de notre catégorie d’âge qui y participent. On sait que beaucoup de joueurs n’ont pas l’opportunité de fouler le parquet de Bercy. C’est quelque chose d’incroyable, d’unique et il faut savoir apprécier ce moment. Il y a une bonne partie du groupe qui a déjà l’expérience de cet événement, donc j’espère que cela va nous aider dans la manière dont on aborde le match et la manière dont on va jouer sur le terrain.
Comment préparez-vous vos joueurs ?
On ne fait pas de choses spécifiques. On prépare ce match comme les autres. Cette année, c’est un peu particulier, car la finale tombe entre le quart de finale aller face au Mans et le quart de finale retour du championnat U18, donc on ne peut pas se disperser. Il faudra bien maîtriser ces rencontres et gérer étape par étape pour briller sur tous les tableaux à la fin. On va faire en sorte d’être le plus compétitif sur chacune des participations auxquelles on participe.
Et au niveau mental, comment allez-vous préparer vos joueurs ?
On va se focaliser sur nous. On va démontrer qu’on est capable de jouer au basket avec intensité, avec le partage de la balle, avec de l’agressivité. On va se concentrer sur les choses que l’on maîtrise : c’est le plus important. Le style de jeu qu’on a eu tout au long de la compétition, on va le conserver. On va tout mettre en œuvre pour que notre équipe soit efficace défensivement face à l’ASVEL.
Justement, quel regard portez-vous sur votre adversaire, l’ASVEL ?
C’est une très belle équipe avec une dimension athlétique très élevée. Il y a de très bons joueurs de basket dans cette équipe. Il va falloir répondre au défi physique qu’ils vont nous proposer, être en mesure de contrôler leurs leaders offensifs. Il faudra profiter de nos atouts à nous, notamment dans le jeu de relance, dans le partage du ballon. C’est qu’il nous définit sur l’ensemble de notre parcours, on doit le refaire à Bercy. L’idée n’est pas de changer notre manière de jouer en finale. Au contraire, on doit se baser sur notre identité et sur ce qu’elle nous a porté jusqu’à cette finale. Il faut juste qu’on sache le reproduire dans le contexte particulier de jouer à Bercy.
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