Georcy Taty Bouanga : « On ne laisse rien au hasard »



Georcy Taty Bouanga disputera ce samedi la finale de sa catégorie. À 25 ans, le boxeur de Fight Industrie est déjà champion de France, lui qui n’a démarré la boxe anglaise qu’en 2019.

Pour le moment, vous n’avez pas encore combattu dans cette édition des Ceintures. Mais comment envisagez-vous votre finale ? 

En effet, je n’ai pas combattu jeudi comme j’aurais dû ! Dans la mesure où nous sommes peu dans cette catégorie de poids (+92 kg, NDLR), je combats directement en finale. À l’heure actuelle, je ne connais pas encore mon adversaire. Je serai au courant d’ici peu !

Comment avez-vous préparé ce combat ?

On s’est entrainé dans tous les sens du terme. On a vraiment bossé la condition physique, la technique. On n’a rien laissé au hasard. L’objectif est d’arriver le jour du combat au top du top.

Et cette préparation, elle dure depuis combien de temps ?

À vrai dire, je n’ai pas été très actif depuis les championnats de France en décembre dernier. Je n’ai fait qu’un seul combat depuis février. Mais c’est aussi depuis cette date que je me prépare.

Justement, vous avez été titré à ces championnats de France, est-ce que ce titre vous a donné un coup de boost ?

Oui, clairement ! Cela faisait partie des objectifs qu’on s’était fixé dans la saison. Donc c’est un immense coup de boost.

Cela vous permet-il de vous positionner comme un numéro 1, un leader de votre catégorie ?

Je peux y prétendre et cela me met en confiance. Un titre de champion de France, ce n’est pas rien.

Vous venez du pieds-poings et du MMA. Pourquoi être passé à la boxe anglaise ?

J’ai toujours voulu faire de la boxe anglaise. C’était vraiment dans un coin de ma tête. J’ai passé le cap d’un coup parce que dans tous les cas, je devais commencer quelque part. Et c’est simplement comme ça que je me suis lancé.

Depuis combien de temps aviez-vous pris cette décision ?

Mon premier combat était en janvier 2020. Donc en 2019, j’ai entamé cette transition du MMA, du pieds-poings, vers la boxe anglaise.

Cette transition s’est plutôt faite en douceur ou dans la douleur ?

Ce n’était pas difficile ! Seule la charge d’entrainement a changé. En MMA, j’étais peut-être à deux ou trois entrainements par semaines. C’était peu (rires) ! Maintenant, cela n’a rien à voir. Je m’entraine tous les jours entre deux et trois heures d’entrainement ! Évidemment, on adapte en fonction des échéances. Mais comme je vous ai dit : beaucoup de travail physique et technique.

Pour le reste de la saison, et même plus loin, quels sont vos objectifs ?

Pour le court terme, juste après Les Ceintures, je disputerai le Portimao Boxe Cup, au Portugal. Pour le plus long terme, je reste en amateur. Je ne passerai pas chez les professionnels tout de suite. Et je ne pourrais pas non plus vous dire quand. Je vais juste continuer à me faire de l’expérience, à progresser.

Quitter la version mobile