Président du Comité Régional de Cyclisme de Bourgogne Franche-Comté, Gilles Zoppi revient sur la saison exceptionnelle des jeunes cyclistes du comité. Du triplé aux championnats de France Juniors au titre européen de Romain Grégoire, et évidemment les réussites aussi chez les filles avec Juliette Labous et Evita Muzic. Il revient aussi sur les futures échéances à venir en BFC, tant en BMX qu’en cyclocross et en VTT.
Cette année 2021 a vraiment été formidable pour les jeunes cyclistes de Bourgogne-Franche-Comté. Romain Grégoire double champion de France et champion d’Europe, le podium national juniors monopolisé…C’est une grande fierté pour vous ?
Ah oui c’est une énorme fierté ! C’est une réussite à tous les niveaux, une saison exceptionnel. Entre Romain Grégoire, Lenny Martinez, Pierre Gautherat… tous ont performé avec le comité régional mais aussi sous le maillot tricolore. Pour Romain, triple champion de France (vainqueur à Gray en 2020 et doublé course en ligne-chrono en 2021) et champion d’Europe, ça commence à peser sur une carte de visite ! Chez les Juniors Garçons nous avons eu beaucoup de succès vous l’avez dit, je rajoute aussi Melvyn Lethier (AC Bisontine), vainqueur de la Coupe de France Juniors, tandis que notre comité a raflé le classement par équipes. Il faut dire que nous avons gagné toutes les manches. Maintenant, on parle de nos coureurs comme les « Jaune et Noir », un véritable étendard au niveau national !
Chez les féminines aussi on Juliette Labous aux Jeux Olympiques à Tokyo, Evita Muzic championne de France entre autres. Là-aussi c’est une année exceptionnelle ?
Chez les filles, c’est plus habituel mais on ne s’en lasse pas ! Il faut souligner que Juliette Labous était la seule représentante française aux JO à la fois sur la route et le chrono. De plus elle est vraiment de chez nous, issue du pôle Espoirs de Besançon, comme Evita Muzic. Elles y étaient toutes les deux il y a deux ans.
Le Tour passe même deux fois à la Planche des Belles Filles ! Puisqu’il y aura l’arrivée du Tour masculin mais aussi féminin. A chaque fois quand le Tour de France y passe on a un super scénario. Cependant pour les féminines, si je peux me permettre la métaphore, la Planche sera leur Champs-Elysées puisque c’est l’ultime étape. Cela promet un superbe final.
Il n’y a pas que la route en Bourgogne Franche-Comté, mais aussi du BMX, du VTT, on sait que la région est une terre de cyclocross. Quels sont les grands évènements cyclistes à venir dans votre région ?
Tout à fait, on peut d’abord signaler la manche de Coupe du Monde de cyclocross à Besançon les 27 et 28 novembre. Puis on aura une manche de Coupe d’Europe, fin janvier à Nomay. Pour le VTT, on a eu une Coupe de France à Lons-le-Saunier cette année et une en BMX à Besançon. Le BMX sera de nouveau à l’honneur à Besançon, d’abord en 2022 avec un test event puis en 2023 avec une Coupe d’Europe. Pour revenir sur la route, il y aura évidemment les cinq épreuves de la région où on peut voir des cyclistes professionnels, entre le Tour du Jura, la Classic Grand Besançon Doubs et le Tour du Doubs, avant les deux critériums d’après Tour de France à Dijon et à Dole.
En plus de vos casquettes nationales (Président du Conseil Fédéral de la FFC et Vice-président de la Commission Nationale Route), vous êtes aussi membre du bureau exécutif du CROS BFC. On peut dire que le CROS a un rôle « transversal » pour faire collaborer tous les acteurs du sport ?
En effet, je suis très impliqué auprès du CROS et j’aimerais l’être encore davantage, mais bien souvent les réunions se chevauchent et il est difficile de tout concilier. Le qualificatif de « transversal » correspond vraiment. C’est l’idée de faire le lien entre toutes les disciplines, qu’elles soient collectives et individuelles. Il y a aussi des liens avec la nouvelle Conférence Régionale du Sport, émanation de l’ANS. Je suis donc plus qu’en étroite collaboration avec le CROS, et fier de l’être.