L’équipe de France féminine de volley a subi mercredi une deuxième défaite face à la Finlande (0/3) dans la Poule B de la Golden European League.
Quatre jours après s’être inclinée en Hongrie pour son premier match de la nouvelle Golden European League, l’équipe de France féminine a une nouvelle fois chuté face à la Finlande en trois manches (25-18, 25-13, 25-21). Une défaite assez logique dans la mesure où le staff tricolore a clairement annoncé qu’il se servait de cette première compétition de la saison pour lancer dans le grand bain international des jeunes joueuses qui, pour certaines, ne comptent même pas un match en pro.
Une équipe très jeune
Félix André, adjoint d’Émile Rousseaux, et qui dirige l’équipe sur cette Golden European League, avait constitué un six de départ extrêmement jeune (21 ans de moyenne d’âge), avec deux seules joueuses ayant un peu d’expérience : Odette Ndoye (25 ans) et la passeuse Oriane Amalric (27 ans). Pas étonnant dans ces conditions que ces Bleues, qui ont un vécu commun limité à une dizaine de jours de stage, n’aient pu pleinement rivaliser avec des Finlandaises un peu plus aguerries. Comme à Budapest samedi dernier, elles ont donné trop de points à l’adversaire, commettant un total de 23 fautes directes, soit quasiment un set. Et si les entrées en jeu au troisième set de la capitaine Juliette Fidon (7 points), de la revenante Pauline Martin (3 points dont 2 blocs) et de la pointue Julie Oliveira-Souza (7 points) ont permis aux Françaises de mieux résister, cela n’a pas suffi pour contrarier les Finlandaises.
Félix André – Entraîneur de l’équipe de France :
« Nous sommes en construction et une des étapes de cette construction est de faire jouer des jeunes joueuses, c’est dans ce cadre qu’Émile Rousseaux m’a demandé de faire mes choix et j’adhère complètement à ce projet. Aujourd’hui, nous avons notamment fait débuter deux centrales qui n’ont pas encore joué en pro, une libero, Manon Bernard, qui fêtait sa première sélection, une pointue, Marie Salbot, dont c’était la première titularisation, toutes ces joueuses n’ayant eu que neuf jours pour préparer la compétition. Nous savions donc que nous n’étions pas prêts, mais j’ai quand même noté quelques progrès par rapport au match face à la Hongrie : on avait fixé des objectifs par rapport au bloc/défense, ils sont en partie atteints, il y a aussi une progression dans la compréhension des schémas offensifs. Maintenant, le gros point noir est le service, c’est le jour et la nuit entre ce que j’avais vu à l’entraînement et ce que j’ai vu en match. Nous partons désormais dans la nuit pour la Croatie, le nouveau format de cette Golen European League nous impose des voyages tous les trois jours, ça fait aussi partie de l’apprentissage de nos jeunes joueuses. Le haut niveau, ce ne sont pas que les entraînements et les matchs, c’est aussi apprendre à gérer sa récupération et à surveiller son hygiène de vie, il faut qu’elles acquièrent cette expérience ».
L’équipe de France quittera aujourd’hui la Finlande pour mettre le cap sur Split (Croatie), où elle défiera la Croatie.
La rédaction