Gros plan sur… le sauvetage sportif

Jérémie Lahet et Manon Marco pratiquent le sauvetage sportif. Avec l’équipe de France juniors, ils ont obtenu la troisième place lors des derniers championnats du monde. Ces deux sportifs nous parlent de leur discipline.
Pouvez-vous nous en dire plus sur votre discipline le sauvetage sportif ?

Jérémie Lahet : Elle a été créée par les surveillants de baignade en Australie, avant d’arriver en France. Il y a les épreuves de « côtier », surtout dans l’océan, avec six épreuves individuelles : course à pied dans le sable, natation, paddle, le kayak, des parcours, et quatre relais. Les autres épreuves en eau plate, individuelles et en relais aussi, se déroulent en piscine avec de la natation, des obstacles à passer, du remorquage de mannequin à la surface, et plusieurs épreuves combinées.

Comment avez-vous découvert ce sport ?

Manon Marco : Je ne voulais pas uniquement faire de la natation, comme mon grand frère. J’ai cherché un moyen de faire plus et j’ai découvert ce sport, il y a cinq ans, et je m’y suis mise.
J. L. : Je viens de la côte Atlantique. J’allais surfer avec des copains et mes parents ont fini par m’inscrire au club de Capbreton. J’ai découvert la compétition en sauvetage il y a quatre ans.
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La France s’est distinguée lors des derniers championnats du monde en Australie, en novembre dernier. Pouvez-vous nous parler de ces résultats ?

J. L. : Les équipes seniors ont déjà été troisième nation lors de précédents championnats du monde. Pour les juniors, c’était la première fois en Australie. Le classement se fait au cumul des points obtenus sur toutes les épreuves. En tout, seniors et juniors, nous avons ramené 23 médailles. J’en ai eu sept en or, trois en argent et trois en bronze.
M. M. : Pour ma part, j’ai obtenu trois médailles de bronze.

Comment vous entraînez-vous ?

J. L. : Nous sommes au pôle France à Montpellier avec dix autres sportifs. Nous faisons deux séances par jour dans la salle de musculation du CREPS et nous nous entraînons dans plusieurs piscines de la ville.
M. M. : Pour la partie « côtier », nous nous entraînons à la base nautique, récemment rénovée, de Mauguio-Carnon. Il y a tout ce qu’il faut. Il manque juste les vagues (rires).

Comment le Pôle France et le CREPS vous aident-ils dans votre double projet sport et études ?

J. L. : Ils nous proposent un soutien scolaire pour l’université grâce auquel on peut rattraper les cours. On se sent moins seul dans notre parcours.
M. M. : Je suis en dernière année au lycée. Le CREPS m’aide à récupérer les cours que j’ai manqués pendant que je m’entraînais.

Propos recueillis par Leslie Mucret
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