Gros plan sur un référent territorial du CNOSF

Mario Jobard, agent de développement au CDOS de Côte-d’Or, est l’un des référents territoriaux de la région Bourgogne-Franche-Comté. Il décrit les différentes missions confiées par le CNOSF.

 

Quel est le rôle d’un référent territorial ?

Des missions territoriales sont confiées à plusieurs personnes issues d’un CROS ou d’un CDOS en fonction du nombre de départements dans la région. Plus un territoire est grand et plus il y a de référents. En Bourgogne-Franche-Comté, nous sommes deux référents avec la même fiche de mission. Je suis relié au CDOS de Côte-d’Or et je couvre le territoire de l’ancienne région Bourgogne, tandis que Boris Bapicot, le deuxième référent, est rattaché à l’antenne de Besançon.

Quels enjeux portez-vous ?

La Comité national olympique du sport français (CNOSF) a mis en place son Plan sport et territoire (PST), afin de mutualiser les travaux et les réflexions menés sur les différentes régions. Il en a découlé la création des équipes de développement territorial (EDT) en charge de quatre thématiques : Sport & professionnalisation, Sport & éducation et citoyenneté, Sport & politiques publiques et Sport & santé et bien-être. L’un des rôles d’un référent territorial est de suivre ces EDT en lien avec le CNOSF.

Comment ce PST est-il mis en œuvre en Bourgogne-Franche-Comté ?

Le conseil des présidents, composé des présidents du CROS et des CDOS ,et en présence des référents territoriaux, s’est réuni une première fois début 2019 à Beaune (Côte-d’Or) afin de contextualiser le PST et donner les axes de travail autour des quatre thématiques. Un recensement de tout ce qui appliqué sur chaque département a été fait. Une deuxième réunion a eu lieu en mai, durant laquelle des élus et salariés référents ont été désignés pour former une EDT dans chaque thématique pour laquelle ils sont experts. Ces six EDT vont se regrouper pour travailler chacune sur leur axe. Un prochain conseil des présidents est prévu le 24 octobre pour prendre des décisions en fonction du travail des équipes et valider les axes. Le rôle des référents territoriaux est d’animer ces réunions des EDT et de faire valider les travaux en Conseil des présidents. Le Plan sport et territoire, qui répondra aux besoins des ligues, des comités, des clubs et des licenciés, est encore dans une version non-définitive. Il va définir les axes de travail des années à venir et permettre aux CROS de demander des subventions, non plus au Centre national pour le développement du sport, mais au CNOSF.

Plus d’informations sur le CROS  > www.cros-bfc.fr

Quelles sont les autres missions confiées aux référents territoriaux ?

Nous répondons également au cas par cas aux sollicitations du CNOSF ; en général, il s’agit de transmettre des informations et de diffuser des sondages par exemple. J’ai été sollicité fin juin pour participer à une réunion au siège du CNOSF, à Paris, qui avait pour but de comprendre les enjeux du développement du club pour les référents de fédération. Nous avons présenté nos structures et partagé l’expérience des actions mises en place au niveau de la région et des départements, pour aider les clubs locaux.

Promouvoir les Jeux olympiques en France fait-il partie des missions ?

Nous faisons la liaison autour de Paris 2024. Il s’agit surtout de communication et d’informations. Les référents territoriaux font le suivi du label « Terres de Jeux », ouvert aux associations et aux collectivités, s’assurent d’une bonne transmission et une bonne utilisation. En Bourgogne-Franche-Comté, nous n’avons pas encore de regard sur ce label qui est sorti il y a quelques semaines.

Propos recueillis par Leslie Mucret
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