En battant Monaco (96-104), Le Mans a remporté la quatrième Leaders Cup de son histoire. Une fierté pour Guillaume Vizade, le coach manceau.
Comment avez-vous fait pour réaliser l’exploit et battre Monaco en finale de cette Leaders Cup ?
En étant dans le moment présent. On a vraiment essayé d’inculquer ça à tout le monde et de travailler en back-office pour la récupération et la préparation des matches. Ce mantra, qui peut paraître creux, nous a permis de mobiliser toute notre énergie au moment des matches. Je ne me suis pas assommé avec les informations, j’ai essayé d’être le plus clair et synthétique possible pour les joueurs. On a réussi une entame de match qui a mené vers le scénario rêvé. On a pris de la confiance assez tôt en réalisant des stops, en contraignant la balle à l’intérieur. Cette stratégie, c’était notre trou de souris.
« L’objectif, c’est celui-ci : vivre une épopée formidable »
Au-delà du simple niveau basket, il faut beaucoup de cœur pour réaliser une telle performance, au terme de trois matches en trois jours…
La tête, le cœur, les jambes : il y a besoin de tout pour réussir une telle performance. On se questionnait sur l’objectif pour les autres clubs en dehors des trois gros d’Euroligue. L’objectif, c’est celui-ci : vivre une épopée formidable. Même si c’est une parenthèse de trois jours, c’est quelque chose qui s’inscrit dans l’histoire du club. C’est magnifique pour nos dirigeants, nos supporters et pour toute l’équipe.
Gagner la Leaders Cup, qu’est-ce que ça représente pour vous sur un plan personnel ?
C’est à mettre au crédit du Mans. Le club est venu taper à ma porte et j’ai tout de suite dit oui. On était encore très tôt dans la saison et le club n’était même pas encore maintenu en Betclic Elite. J’étais convaincu de vouloir les rejoindre. Je suis très heureux d’être là, c’est une équipe qui a les moyens d’exister et de faire de belles choses. C’est encore plus valorisant de le faire en envoyant du jeu. Tout le monde s’attendait à ce qu’on soit un peu timoré lors de cette finale, mais j’aime l’idée qu’on soit allé au bout de nous-mêmes.