Le rugby à 7, le basket 3×3 et le beach-volley ont tous décroché des médailles lors de la Gymnasiade, au terme d’une semaine riche en émotions.
Discipline olympique, le rugby à 7 est également au rendez-vous de la Gymnasiade. Composées de joueurs et joueuses normands, les équipes de France se fixaient clairement un seul objectif : gagner. Chez les filles, la compétition démarre de la meilleure des manières. Sur la pelouse du stade Jean Mermoz de Rouen, les Tricolores réalisent le match parfait contre la Turquie (50-0), avant de disposer de la Hongrie (40-7). Toujours en phase de poules, les Bleues enchaînent : 28-0 contre le Kazakhstan, avant un 51-0 face à l’Île Maurice. Qualifiées pour le dernier carré, les rugbywomen françaises poursuivent leur sans faute. Elles retrouvent les Turques, qu’elles corrigent (57-0). La finale, de nouveau face à un adversaire des poules, n’est qu’une formalité. La France, poussée par son public, s’impose face à la Hongrie (31-0) et récolte une médaille d’or bien méritée.
Le rugby à 7 transforme l’essai
Chez les garçons, les joueurs normands étaient eux aussi surmotivés à l’idée de rentrer chez eux avec l’or autour du cou. Une envie qu’ils affichent dès la première rencontre en collant un 38-0 au Kazakhstan. Plus accroché, le match face au Chili accouche malgré tout d’une victoire (14-7). Un nouveau succès face à l’Île Maurice (19-0) permet aux Bleus d’ouvrir la porte des quarts de finale. Cette fois, c’est l’Ukraine qui se dresse sur la route des jeunes spécialistes du rugby à 7. Un obstacle franchi sans encombre (50-0). Face à la Roumanie, nation disposant de solides joueurs, la France rencontre plus de difficultés. Dans son match le plus compliqué de la compétition, le 7 français arrache la victoire (17-7). En finale, les étoiles dans les yeux sont au rendez-vous avant même le coup d’envoi, grâce à la présence du légendaire Byron Kelleher, double champion de France avec le Stade Toulousain. C’est sous les yeux du Néo-Zélandais que la France dispose une nouvelle fois de l’Île Maurice (29-7) pour s’offrir l’or à domicile.
Le 3×3 fait le spectacle
Si le rugby a réussi ses finales en allant chercher l’or, le basket 3×3 a manqué la dernière marche. Chez les garçons, le parcours était pourtant sans faute. Une victoire en ouverture face à Bahreïn (13-8) avant de disposer de la Serbie (20-6) puis du Népal (21-0). Souverains, les basketteurs tricolores terminent leur phase de poules par une quatrième victoire, cette fois contre le Chili (21-10). Plus accroché, le quart de finale permet de mettre en valeur le mental français. Les jeunes spécialistes du 3×3 parviennent à garder leur avance pour s’imposer avec aisance face à la Macédoine du Nord (19-7). Les Bleus défient alors les jeunes et solides slovènes pour une place en finale. Au cœur de l’Esplanade Mandela du Havre, ils allient adresse et rigueur physique pour prendre le dessus (22-12). La finale met alors aux prises la France à Israël. Crispés, moins précis, les jeunes tricolores sont rattrapés par l’enjeu… et par un adversaire qui en profite pour aligner les points. Israël s’impose 21-12, privant la France d’un sacre à domicile.
Les basketteuses battues au finish
Un crève-cœur chez les garçons, mais aussi chez les filles. Très ambitieuses en vue de cette compétition, les jeunes tricolores démarrent par un joli succès face au Brésil (14-11), l’un des favoris de l’événement. Battue par la Serbie (14-17), cette équipe de France ne se laisse pas abattre et veut rebondir. Tombeuses du Népal (21-0), les Bleues parviennent à se qualifier pour la suite de la compétition. Tendu et accroché, le quart de finale met en lumière le fait que cette équipe de France n’a pas une énorme marge sur ses concurrentes. Elle sort tout de même vainqueure d’un duel au couteau face à la Slovénie (18-12). Le suspense est à nouveau au rendez-vous en demi-finale. Face à une équipe d’Estonie qui joue crânement sa chance, les basketteuses tricolores sont malmenées… mais s’imposent à nouveau, de peu (18-15). Mais, face à une Chine Taipei en verve depuis le début du tournoi, la France cède logiquement en finale (21-13). Qu’importe : l’aventure du basket français aura été belle en Normandie.
Les volleyeurs en bronze
En parlant d’aventure, le beach-volley a vécu un sacré séjour à l’occasion de la Gymnasiade. Le cadre y a été pour beaucoup : la magnifique et ensoleillée plage de Deauville. Pour une fois, pas de cinéma américain dans la cité du Calvados, mais bien les meilleurs jeunes spécialistes de beach-volley de la planète. Membres du Montpellier Beach Vol-ley, Noah Burlas et Théo Marty portaient les espoirs de l’équipe de France chez les garçons. Les deux tricolores dominent la paire hongroise (2-1) en quart de finale, avant de chuter face à la Lettonie (0-2), les privant du ticket pour la grande finale. La déception passée, Burlas et Marty parviennent à se ressaisir pour aller chercher le bronze au terme d’une victoire maîtrisée face au Kazakhstan (2-0). Chez les filles, l’équipe de France a été stoppée dès les quarts de finale par le Mexique, finaliste de cette Gymnasiade 2022. Mais pour Romane Sobezalz et Ninon Becart, l’essentiel est ailleurs : avoir représenté la France, sur le sable de la plage de Deauville, restera un souvenir ancré à vie.