Du 30 septembre au 8 octobre, c’est à Anvers (Belgique) que l’équipe de France de gymnastique cherchera à se qualifier pour les Jeux de Paris 2024 à l’occasion des Mondiaux.
Cent-vingt ans après avoir accueilli les tout premiers championnats du monde de gymnastique artistique, la ville d’Anvers s’apprête à recevoir la 52e édition qualificative pour les Jeux olympiques de Paris. C’est au sein de l’Antwerp Sportaleis que les meilleurs gymnastes de la planète se retrouveront. À l’issue de la compétition, 9 nouvelles nations, chez les femmes comme chez les hommes, décrocheront les derniers billets olympiques par équipe.
Tous les gymnastes concourront à titre individuel et/ou collectif lors des qualifications. Les 8 meilleurs pays sur l’ensemble des agrès participeront à la finale. 5 gymnastes maximum formeront ces équipes, 4 pourront se présenter à l’agrès et 3 notes compteront pour le total du groupe. Les 24 meilleurs gymnastes à titre individuel de la phase de qualification disputeront la finale du concours général avec un maximum de 2 par fédération. Enfin, les 8 meilleurs à chaque agrès disputeront la finale de ce même appareil.
Une énorme concurrence pour l’équipe de France
Chez les hommes, les Russes, champions olympiques en titre, seront évidemment les grands absents de cette édition. Les Chinois, toujours présents lors des grandes échéances, seront particulièrement attendus après leur sacre l’an passé. De leur côté, les Japonais, vice-champions du monde en titre, auront à cœur de reconquérir le titre par équipe à un an des Jeux olympiques. La Grande-Bretagne médaillée de bronze l’an dernier, tentera de reproduire leur performance. Cependant, ces 3 nations, même si elles sont des habituées sdes podiums mondiaux, pourraient bien être titillées par les pays non qualifiés qui iront chercher leur ticket olympique à Anvers. Ainsi la bataille entre la Grande-Bretagne, la Suisse, le Brésil, les Pays-Bas, l’Ukraine, l’Allemagne, l’Espagne ou encore la France, s’annonce rude.
Du côté des femmes, les Américaines, grandes favorites de l’épreuve, championnes du monde par équipe depuis 2011 s’attelleront à conforter leur position de leader avant les prochains J.O. d’autant plus en l’absence de l’équipe russe, qui avait réussi à les devancer lors des derniers Jeux. Les Britanniques et les Canadiennes, respectivement, argentées et bronzées l’an passé, tenteront de monter à nouveau sur le podium. Cependant, les nations non qualifiées à ce jour auront à coeur de présenter leur meilleur visage et pourraient les priver de médaille. Ainsi, la bataille entre le Brésil, l’Italie, la Chine, le Japon et la France s’annonce haletante. Les Pays-Bas, l’Australie, la Belgique et peuvent également prétendre à la qualification olympique lors de ces Mondiaux.