Haltérophilie : Vicky Graillot, une promesse vers 2024

FFHM

Championne de France d’haltérophilie et médaillée de bronze aux championnats d’Europe, Vicky Graillot enchaîne les succès chez les seniors. À 22 ans, la Dijonnaise est lancée vers les JO de Paris 2024. Avec la famille et sa ville comme ancrage.

Son histoire avec les haltères semblait écrite dès l’enfance. Pourtant, malgré un père haltérophile de haut niveau et à la tête du club de Dijon, Vicky Graillot a d’abord choisi le handball. À très bon niveau en catégorie de jeunes, elle accentue sa préparation physique avec de la musculation. Puis prend part à quelques tournois… « Au début, c’était pour rigoler. Ensuite, plus du tout, c’était de la vraie compétition et je voulais gagner ! », raconte l’athlète. Depuis, l’ex-handballeuse a fait du chemin. Cet été, pour son arrivée chez les seniors, à seulement 21 ans, la Dijonnaise a enchaîné les très bons résultats.

Direction les Jeux Olympiques

Médaillée de bronze à Tirana (Albanie) aux championnats d’Europe, elle va ensuite chercher le titre de championne de France (-64kg), avec le record national de l’épaulé-jeté à la clé. « Je me fixe toujours de hautes ambitions, même si je sais que ça sera difficile. Comme je me suis venu à l’haltérophilie assez tard, je sens une différence d’expérience avec mes adversaires plus âgées. Cette année, je me suis un peu sentie comme la petite dans la cour des grands ! ». Benjamine de la sélection tricolore à Tirana, Vicky Graillot est sur la route des Jeux Olympiques de Paris. Mais avec une subtilité : « pour 2024, ma catégorie est supprimée. Il faudra alors que je passe chez les -71kg… En attendant, les -64kg sont encore représentés sur les grandes compétitions qualificatives pour les Jeux, alors il faudra être stratégique. »

De Dijon à l’INSEP

Pour se préparer aux JO, Vicky Graillot a été invitée pour deux ans de préparation à l’INSEP, où se forgent les qualifications olympiques et les futures médailles. Une institution qu’elle connaît bien, puisqu’elle y est passée un temps, avant de retourner en Bourgogne. « Ma famille, c’est mon pilier. Sans eux, je n’aurais pas autant d’envie, de motivation. » Ancrée en Côte d’Or, l’haltérophile cherche aussi à faire connaître son sport. « Dès que je peux, je participe au maximum à des initiations et journées dédiées, avec les structures locales comme le CDOS ou le CROS. C’est important pour moi d’informer sur ma discipline, comme je le fais sur les réseaux sociaux. » Sa licence STAPS en poche, la Dijonnaise est lancée vers ses grands objectifs. Prochaine échéance : les championnats du monde en Colombie, en décembre.

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