Tenantes du titre et vice-championne d’Europe la saison passée, les handballeuses brestoises ont un statut de grande favorite à assumer. Pourtant le début de saison du BBH est poussif, tant en Ligue Féminine qu’en Ligue des Champions.
Après une année aussi exceptionnelle, difficile de faire mieux ensuite. La saison 2020-2021 a été étincelante pour le Brest Bretagne Handball : un titre de championnes de France et une finale de Ligue des Championnes, battues seulement par les Norvégiennes de Kristiansand. Le statut de favori en Ligue Féminine leur revient forcément : une pancarte que les Brestoises ont dû mal à assumer en ce début de saison.
La reprise a été douloureuse pour le BBH, avec deux défaites consécutives. Les Bretonnes se sont d’abord inclinées en championnat face à Bourg-de-Péage (37-31) avant d’être battus à l’énergie par Rostov en Ligue des Champions. Avec pour seule victoire, un succès contre le promu Mérignac (33-24) ce 15 septembre, il en faudra plus pour confirmer les ambitions du BBH. D’autant plus à son rival du Metz Handball, pour l’instant sur un sans-faute (six points pris sur six possibles).
Un nouveau cycle pour la saison de la confirmation
Avec les départs importants de Bella Gulldén et Ana Gros, ainsi que celui du coach historique Laurent Bezeau, Brest entre dans une nouvelle ère. Le nouvel entraîneur Pablo Morel se sait attendu : « Il faut trouver le bon équilibre entre perpétuer la performance et en même temps créer notre propre identité et notre propre histoire. Ce ne sera pas mieux ni moins bien, ce sera différent » assure-t-il au micro de France Bleu. Avec des objectifs toujours aussi élevés et un effectif reluisant sur le papier (Darleux, Lassource, Niakaté), le BBH devra prouver que le costume de favori n’est pas trop grand pour lui.
