Les 17 et 18 janvier 2025, place à la 5e édition des Rencontres Internationales de Handball à Châtellerault. Jean-François Vachon, responsable des relations extérieures et des partenariats au sein du Handball Club Châtelleraudais, dessine les contours de l’événement.
Pour cette cinquième édition, quelles sont les nouveautés apportées par le club organisateur ?
Chaque année, on souhaite apporter de la nouveauté. Lors de la précédente édition, au mois de janvier 2024, nous avions apporté le hand fauteuil. On renouvelle l’expérience en 2025, et on monte même en puissance puisque nous allons accueillir l’équipe de France et l’équipe du Portugal de hand fauteuil. Ces deux équipes viennent de prendre part à la Coupe du Monde en Égypte et sont affrontées à cette occasion. On s’est dit que ce serait sympa de faire une revanche.
Le hand fauteuil avait-il été plébiscité à l’occasion de l’édition 2024 ?
C’est une discipline qui avait beaucoup plu au public. L’espace d’une journée, nous avions rassemblé des équipes locales. Cela nous avait permis de faire découvrir le hand fauteuil auprès du public présent sur l’événement. Il y avait les Jeux Paralympiques et la Coupe du Monde de hand fauteuil en ligne de mire, c’était donc une belle occasion de sensibiliser autour du handicap et du handisport par l’intermédiaire de cette pratique.
« Les équipes sont très heureuses de revenir »
Concernant les Rencontres Internationales, quelles sont les équipes au rendez-vous de cette 5e édition ?
Nous avons souvent des habitués, les équipes sont très heureuses de revenir. J’ai envie de commencer en citant Porto. C’est une équipe qui est très fidèle et qui fait le déplacement chaque année. La plupart du temps, avant de partir, ils nous disent « on aimerait bien revenir. » On les invite donc chaque année. Nous avons une autre équipe étrangère, c’est Irun. Le club nous avait déjà sollicité l’année passée mais nous étions complets. Nous avions donc promis à cette équipe qu’elle serait là lors de l’édition 2025. Concernant les équipes françaises, nous avons le retour de Dunkerque, qui était déjà venu auparavant. Nîmes sera également là, ce sera une première pour le club gardois.
Le nombre d’équipes reste assez stable d’année en année. Le format actuel est-il le bon ?
Lors d’une édition, nous étions montés jusqu’à sept équipes. Cela avait été assez compliqué en termes d’hôtellerie, de restauration et de transports. Nous sommes donc redescendus à six équipes, puis quatre. Je pense que quatre équipes, c’est très bien, d’autant que nous accueillons le hand fauteuil dans le même temps. Faire plus grand, cela implique des coûts importants. Or, aujourd’hui, tant au niveau des collectivités que des acteurs privés, il est compliqué de bénéficier de financement. Nous sommes d’ailleurs toujours à la recherche de soutiens financiers pour soutenir ce bel événement qui parvient à s’inscrire dans la durée.
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