Face aux Espagnols de Benidorm (mardi, 20h45), les joueurs du PAUC n’ont plus leur destin en main en Coupe d’Europe. Une victoire est nécessaire, mais pas forcément suffisante…
Une victoire, et des prières. Voilà ce dont a besoin le PAUC. En European League, Aix-en-Provence ne peut qu’espérer un coup du destin pour se sauver. Battus il y a une semaine par le Valur Reykjavik, en Islande, les Provençaux ont perdu le match décisif pour s’assurer des poules (40-31). Désormais, les joueurs de Thierry Anti sont 5e de leur groupe, à deux petits points du Ferencvaros, premier qualifiable pour la suite de la compétition. Même en cas de victoire ce mardi 28 février (20h45), pour la réception de Benidorm, Aix n’a pas la garantie de sauver sa peau.
Le PAUC au pied du mur
Après un bon début en European League, auréolé de trois victoires sur les quatre premiers matchs, les Provençaux patinent. Entamée en décembre, la phase retour est catastrophique, sans le moindre succès enregistré. La défaite en Islande a rajouté une nouvelle épine dans le pied des Aixois. Désormais, la victoire face à Benidorm, dernier de la poule et déjà éliminé, est obligatoire. Plus facile à dire qu’à faire. A l’aller, ce sont les Espagnols qui l’ont emporté de justesse (33-32).
Des retrouvailles avec Montpellier ?
Dans le même temps, Aix-en-Provence doit compter sur un revers du Ferencvaros, qui reçoit le leader Flensburg. Et en plus de cela, il faut espérer un score largement en défaveur des Hongrois. En cas d’égalité, le ticket de la qualif’ se jouerait à la différence de buts générale. Le PAUC et le Ferencvaros sont en effet à égalité au goal-average direct. Si les planètes s’alignent, on pourrait avoir droit à un choc franco-français en quart de finale d’European League. Dans le même temps, Montpellier joue la première place de son groupe. Elle sera acquise en cas de succès face à Göppingen ce mardi. Avant cette rencontre entre clubs de l’Hexagone, le PAUC a une mission.