Victorieuses à Celles-sur-Belle (22-32), les Dijonnaises de la JDA ont mis fin à une série de quatre défaites consécutives en championnat.
De quoi repartir de l’avant et casser la série noire. À Celles-sur-Belle, dans les Deux-Sèvres, la JDA (8e) n’arrivait pas en pleine confiance. Après un mois difficile du point de vue du calendrier, Dijon restait sur une série de quatre revers consécutifs. Même si ces défaites étaient concédées face à des adversaires du haut du classement (Nantes, Paris 92, Brest), elles restaient difficiles à avaler. D’autant que les Bourguignonnes n’avaient alors remporté que huit de leurs dix derniers matchs. Ce déplacement dans le sud-ouest était l’occasion de retrouver la gagne.
Une victoire et c’est reparti
En face, les Celloises sont dans le bas de tableau. Avant-dernier, l’HBC a une marge de manœuvre sur le bon dernier, Fleury-les-Aubrais. Mais mathématiquement, le maintien n’est pas encore acquis, alors il faut se mettre à l’abri. Presque au pied du mur, Celle-sur-Belles démarre fort le match. Après vingt minutes, les Celloises mènent de quatre longueurs (13-9). Petit à petit, les Dijonnaises retrouvent leur jeu et leurs certitudes. Sans surprise, la JDA déroule et va finalement s’imposer largement, après une grosse deuxième mi-temps (22-32). De quoi balayer les doutes et casser (enfin) la spirale négative.
Zimmerman et Siversten à la hauteur
Dans le sud-ouest, les Bourguignonnes ont retrouvé leurs standards défensifs. La meilleure illustration de cela est la performance de la gardienne Kristy Zimmermann (14 arrêts à 56%), pour son premier match sous le maillot dijonnais. Tout juste arrivée de Bourg-de-Péage, la Néerlandaise sauve la situation à un poste incertain à Dijon. Marie Lachat, en partance pour la Stella Saint-Maur (D2F), a décidé de quitter le club. L’autre gardienne, Petra Kudlackova, a décidé de quitter le handball professionnel à 27 ans, évoquant être usée par le haut niveau. Devant Céline Sivertsen continue de scorer à foison, à l’image de ses 10 buts à Celle-sur-Belle. La mauvaise dynamique est maintenant derrière les Dijonnaises, qui, sur le papier, ne sont pas encore éliminées de la course aux places européennes.