Alors que la Ligue Butagaz Énergie reprendra le 8 septembre, la Ligue Féminine de Handball a annoncé l’intégration prochaine de la Division 2 féminine dans la LFH d’ici une saison.
Après la crise sanitaire, enfin le retour au jeu. Dans moins d’une semaine, la Ligue Butagaz Energie reprendra pour une saison qui s’annonce particulièrement excitante après des mois compliqués. « Malgré les difficultés, cette saison a été magnifique. Magnifique parce qu’il y a eu des résultats sportifs hors normes. Magnifique car nous avons pu terminer cette saison, et en tout début de compétition, il y avait beaucoup d’incertitudes. Je pense que dans la continuité de celle-ci, cela a amené les résultats de l’équipe de France à Tokyo », savoure Nodjialem Myaro, présidente de la LFH.
« Nous souhaitons renforcer et solidifier cette Ligue »
Le handball féminin français surfe donc sur une excellente dynamique. L’occasion est ainsi belle de continuer à développer la pratique et ses institutions. « La Ligue féminine de handball ne parle pas que d’un modèle sportif, elle parle d’un modèle sociétal, d’un modèle économique, qui est très important pour nous », assure Philippe Bana, président de la FFHandball. « Nous souhaitons d’ailleurs renforcer et solidifier cette Ligue avec Nodjialem Myaro, l’élargir et lui donner une plus grande force. Nous avons proposé aux clubs d’aller à la parité LNH / LFH, avec la volonté d’intégrer la Division 2 filles à l’intérieur de la LFH et nous allons commencer le travail cette saison. Il existe une marque LFH et nous devons continuer de la développer. Et aussi construire un monde pour Elles comme on l’a fait pour Eux dans les années 1990. »
Des clubs ambitieux
Le développement est donc en cours, tandis que sur le parquet, l’ambition est de mise. Avec six clubs engagés sur la scène européenne (Brest et Metz en Ligue des Champions, Besançon, Chambray, Nantes et Paris en European League), la Ligue Butagaz Énergie se prépare à vivre un exercice 2021-22 excitant.