Le PSG handball se rend à Istres dans le cadre de la 16ème journée de la Liqui Moly Starligue. C’est la première des trois rencontres en moins d’une semaine que les Parisiens vont disputer à l’extérieur.
C’est l’occasion de voir si le PSG voyage bien. En l’espace de 6 jours, le club de la capitale se rend à Istres ce vendredi, avant d’aller à Saran lundi prochain pour finir à Zaporozhye en Ukraine le jeudi 17 février prochain. Même s’ils les capacités du Paris Saint-Germain à bien se déplacer ne sont pas discutables en championnat, elles le sont un peu plus en Coupe d’Europe.
Carton plein en Starligue
Une chose est sûre : on ne peut pas faire mieux que ce que font les Franciliens depuis le début de la saison dans le championnat français. Avec 14 victoires en 14 rencontres, ils sont déjà largement en tête et rien ni personne ne semble être en capacité de faire chuter cette équipe parisienne. Avec ses superstars, à l’image des frères Karabatic, du danois Danel Hansen ou des internationaux Vincent Gérard et Nedim Remili, l’effectif parisien est trop puissant. Ce n’est pas pour rien que le PSG dispose de la meilleure attaque et de la 3ème meilleure défense du championnat. Et ce ne seront probablement pas Istres ou Saran qui arriveront à renverser cet ogre parisien. Respectivement 14 et 15ème du championnat, le suspense devrait être presque inexistant pour les deux matchs à venir. Un suspense qui a d’ailleurs presque déjà disparu en Starligue…
Rien de fait en Champions League
Si le PSG roule sur le championnat, on ne peut pas en dire autant en Ligue des Champions. Dans une poule compliquée, les Parisiens sont seulement 4èmes. Avec un bilan moyen de 5 victoires pour 3 défaites et 2 nuls, la supériorité parisienne est loin d’être aussi évidente. Et avec des défaites uniquement à l’extérieur, on ne peut pas dire qu’ils voyagent bien. Autant de raisons qui font que terminer ce « roadtrip » en Ukraine ne sera pas une partie de plaisir, d’autant que Zaporozhye est une équipe accrocheuse à domicile, comme le prouve sa défaite d’un petit but contre Kielce, leader de la poule du PSG. Un déplacement compliqué donc, mais un bon test pour le Paris-Saint-Germain.
Jules Mermier