Un mois après la deuxième place de l’équipe de France au championnat du monde, les Lionnes du Paris 92 reprennent du service. Bien placées pour une qualification européenne, les Parisiennes peuvent même prétendre au titre.
Quand une équipe de France performe, les clubs en profitent aussi. Le Paris 92 doit se servir de cet engouement pour confirmer son très bon début de saison. Seul bémol : l’élimination précipitée en coupe d’Europe.
Qualifié in extremis en Ligue Européenne, le club parisien n’a pas su profiter de l’occasion. Eliminées dès leur entrée en lice au deuxième tour face aux espagnoles de Bera Bera, les franciliennes ont dû dire adieu à l’aventure européenne. Mais ce n’est que parti remise. Contrainte de se focaliser sur le championnat, le Paris 92 réalise un début de saison quasi parfait. Après 9 journées, les joueuses de Yacine Messaoudi pointent en effet à la 3ème place du classement, quelques points derrière les Brestoises et les messines, respectivement championnes et vice-championnes de France la saison dernière. La trêve internationale a cependant été marquée par le recrutement de dernière minute de deux jeunes pivots : la française Laetitia Lapointe et la congolaise Ruth Joao. Arrivées pour compenser le départ à l’infirmerie de Namizata Fofana, ailière droite, et Jospéhine Nkou, ailière gauche, elles vont cependant permettre au club francilien de « rester compétitif » selon Messaoudi.
En route pour la finale ?
Après une saison 2019-2020 interrompue par la pandémie, la Ligue Féminine de Handball a décidé de modifier le format du championnat. Donc, pour la deuxième année consécutive, il n’y a plus de playoffs. Désormais, seules les deux premières équipes à l’issue de la phase régulière de matchs aller-retour disputent une finale pour désigner le club champion de France. Troisième avant d’entamer 2022, les Parisiennes sont donc clairement en lice pour jouer le titre et pourront compter sur leur internationale française Laura Flippes, championne olympique à Tokyo et vice-championne d’Europe en décembre.
Jules Mermier
