Battue en finale des championnats du monde par la Norvège, l’équipe de France féminine de handball a pris un coup derrière la tête. Mais cette médaille d’argent demeure encourageante pour une génération qui va désormais se focaliser sur Paris 2024.
Du rêve au cauchemar. Dimanche, l’équipe de France féminine de handball vivait une première période parfaite face à la Norvège. Un premier acte de finale de championnat du monde mené de main de maître… avant de s’écrouler. « Ça a été un match en deux parties, une première partie de rêve où on mène de six buts et, à ce moment-là, on fait de très grosses erreurs. Ce n’est pas possible de faire de grosses erreurs si on veut battre ce type d’équipe », analyse Olivier Krumbholz.
Plus d’expérience pour la Norvège
Forcément déçu, le sélectionneur estime également que l’adversaire des Françaises était un ton au-dessus en matière d’expérience. « Les Norvégiennes ont repris de l’énergie, elles s’en sortent bien au niveau du score, avec la domination que l’on a pu avoir. Et derrière, elles nous ont marché dessus, elles sont vite revenues au score, ça nous a mis un coup au moral. A ce moment-là, en plus on a encore raté pas mal de tirs. Derrière, c’était impossible, la dynamique avait changé. »
Une jeunesse prometteuse
La dynamique, justement, demeure belle pour les Bleues. Championnes olympiques il y a quelques mois seulement à Tokyo, les Tricolores n’ont pas réussi un doublé historique mais repartent tout de même avec l’argent, après avoir notamment éliminé le Danemark et n’avoir perdu qu’une seule rencontre. « Il y a toujours des regrets, mais c’était la première finale pour certaines, la compétition a été longue, il y a neuf matches. Peut-être que la prochaine fois quand elles vont revenir, elles auront plus d’expérience, et on maîtrisera mieux la finale comme on a su les maîtriser par le passé », espère Olivier Krumbholz, qui va poursuivre sa mission afin de préparer ce groupe pour l’échéance de Paris 2024, objectif majeur de toute une génération.