Depuis ce lundi, le handball est le premier sport français à disposer de son propre accord collectif disciplinaire : la Convention Collective des joueuses professionnelles de Handball.
C’est du côté de l’Hôtel de Ville de Paris que le handball français a fait un nouveau pas en avant, ce lundi. Jean-Marie Sifre, président de l’Union des Clubs Professionnels de Handball Féminin (UCPHF), Sabrina Ciavatti, vice-présidente en charge du secteur féminin de l’Association des Joueuses Professionnelles de Handball (AJPH) et Thierry Anti, président du Groupement des entraîneurs et des professionnels de la formation de Handball (7Master), étaient tous réunis pour signer la Convention Collective du Handball Professionnel Féminin.
Cette convention a notamment pour objet d’adapter le droit du travail aux particularités du monde du handball. L’un des axes forts de cette convention, qui est également une avancée majeure, est le maintien du salaire pour une durée total de 12 mois d’arrêt de travail (contre 3 actuellement), notamment pour les longues blessures et les périodes de maternité. Le contrat et le temps de travail, les congés, la formation professionnelle et bien d’autres sujets sont traités dans cette nouvelle convention.
« Au-delà que le handball soit le premier sort féminin à parvenir à le faire, il s’agit d’une avancée marquante dans le débat de l’égalité de nos droits », explique la championne du monde et d’Europe, Allison Pineau.
« C’est aussi un nouveau cap pour le sport féminin et ses générations futures. Enfin, l’autre avancée majeure pour nous les joueuses, c’est celui de la grossesse avec plus de protection et de sérénité pour les futures mamans. » La volonté commune des différents acteurs a ainsi permis de donner naissance à cette convention, outil de structuration et de professionnalisation du handball féminin français.