Les Deaflympics d’hiver se déroulent du 2 au 12 mars en Turquie à Erzurum. Cinq athlètes français tenteront de décrocher des médailles.
Réservé aux athlètes atteints de surdité, les Deaflympics d’hiver font leur retour, du 2 au 12 mars à Erzurum en Turquie. Une compétition qui sera importante cette année, puisque les Deaflympics fêtent leur 100 ans. En effet, la première édition a été organisée en août 1924 à Paris par Eugène Rubens-Alcais. Depuis, cet événement majeur, considéré comme des Jeux paralympiques pour les malentendants et sourds, réunit un grand nombre de nations et de participants.
En Turquie, ce sont 400 athlètes en provenance de 25 pays qui s’affronteront. Sur cette 20ème édition hivernale, six sports sont au programme : ski alpin (géant, slalom, slalom géant, parallèle, combiné), ski nordique (individuel 5 km féminin et 10 km homme, sprint individuel, sprint par équipe, mass start) snowboard (banked slalom, parallèle, slopestyle), curling, futsal et échec (individuel et par équipe).
Cinq représentants tricolores
Pour la première fois de son histoire, la délégation française comptera cinq sportifs. Pour rappel, lors de la dernière édition en 2019, seulement deux Français avaient pris part à la compétition : Nicolas Sarremejane et Thomas Luxcey (ski alpin). À deux, ils avaient réalisé une belle moisson avec cinq médailles remportées. Ils seront de nouveau à la quête de métal en Turquie accompagné de trois autres athlètes : Mélanie Rembaud (ski alpin), Antoine Collomb Patton (ski nordique) et Loïc Cros (ski nordique). “La source de satisfaction réside dans l’arrivée de deux skieurs nordiques, une première pour cet événement ! La participation de Mélanie Rembaud ajoute une dimension particulièrement appréciable, offrant une représentation féminine au sein de notre délégation”, se réjouit le directeur des sports d’hiver handisport, Christian Fémy.
Alors, combien de médailles seront récoltées par la délégation française ? Difficile à dire. La concurrence est forte lors des Deaflympics et surtout inconnue pour les tricolores. En effet, il existe un manque de compétition internationale réservée aux athlètes sourds et malentendants, ce qui ne leur permet pas de se jauger.