Handisport : Les Japonais du para badminton à Nantes

Nicolas Derrien

La délégation japonaise de para badminton s’est entraînée cette semaine au CREPS des Pays de la Loire. Des joueurs français sont également présents. L’opportunité pour l’établissement sportif de se positionner en tant que centre de préparation pour les Jeux de Paris 2024.

Une quarantaine de personnes sont venues assister à l’entraînement ouvert au public. Plusieurs enfants ont pu observer ces sportifs qui sont, pour certains, médaillés aux Jeux paralympiques de Tokyo. Parmi ces sportifs, on peut citer côté français Lucas Mazur, Noel Faustine. Parmi les Japonais médaillés, Daiki Kajiwara, Sarina Satomi étaient présents. Mais les meilleurs locaux sont également là : Charles Noakes et Abdoullah Ait Bella, qui nourrissent tous les deux des ambitions paralympiques.

Pour célébrer cet échange, une cérémonie a eu lieu, les enfants de l’école locale Robert Doisneau ont chanté l’hymne japonais. Isabelle Leroy du Conseil régional, Jean-Claude Arnou de la Ligue régional de badminton et Aude Reygade, directrice du CREPS, ont félicité cette capacité d’accueil du haut niveau en Pays de la Loire.

Attirer les délégations

Dédié au haut niveau, le CREPS est labellisé centre de préparation pour les JO. Il pourra également proposer l’accueil de sélections nationales lors de la Coupe du Monde de rugby 2023, avant et après leurs matchs à Nantes. Pour Aude Reygade, directrice du CREPS des Pays de la Loire, « les équipes viennent pour un package global. Elles cherchent principalement la proximité. Il y a ici, sur un même site, l’hébergement et tout l’équipement sportif. La technologie installée au CREPS est le plus qu’elles découvrent sur place.“

Le badminton en spécialité

La première compétition accueillie par le nouveau CREPS des Pays de la Loire est le 8 nations U15 en badminton. Depuis, le haut niveau français est venu régulièrement s’y entraîner. Avec la présence de la délégation japonaise de para badminton, cette discipline semble s’installer à Nantes. Aude Reygade confirme cette spécialité : “C’est vrai. Avec l’accueil des meilleurs sportifs, les entraîneurs découvrent le CREPS. Puis c’est du bouche-à-oreille. Donc très vite, les entraîneurs, le DTN et donc la fédération prennent l’habitude de penser à nous pour le haut niveau. Mais c’est également le cas en tennis de table.“

En parallèle, le CREPS poursuit d’autres missions avec d’autres événements. Le prochain se déroulera le 8 mars pour la journée des droits des femmes. Table ronde, échanges, et plusieurs animations sont prévues pour discuter notamment de la présence féminine au sein de la gouvernance du sport en France.

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