La 2e édition de l’Essonne Cup aura lieu ces 25 et 26 août prochain. Un tournoi de haute qualité qui concerne la catégorie U19 féminine. Avec des équipes comme l’Olympique Lyonnais, le PSG ou Montpellier, les créateurs de ce plateau de préparation espèrent bien surpasser une première édition déjà réussie. Hervé Bouteiller, co-organisateur de l’évènement, se veut confiant sur la bonne progression de la compétition.
Comment est-venu l’idée d’organiser un tel évènement ?
Tout est parti d’un partenariat avec le FC Juvisy, avec qui nous faisions des matchs avec leur équipe première. Parfois, c’était des rencontres de préparation durant la présaison, parfois des matchs de galas… Puis l’on a commencé à faire des rencontres élites avec des clubs comme Guingamp, Montpellier ou le FC Metz. Il nous est venu après réflexion l’idée de monter un tournoi avec de telles équipes, voire même européennes. Mais, il y avait la crainte que le plateau soit impacté en qualité par certaines obligations des joueuses principales, comme les stages « Équipe de France » ou bien qu’elles soient sollicitées par leurs partenaires. C’est là que nous nous sommes dit « mais pourquoi ne pas s’intéresser à l’avenir » ? Alors on a commencé par des matchs tests en catégorie U19. Le premier était Juvisy contre Montpellier, il y a quatre ans. Le bon déroulement de la rencontre, plus le fait de nouer des liens avec le MHSC nous a permis de fil en aiguille d’en venir à ce tournoi de l’Essonne Cup. Elle aurait dû être mise en place dès 2015, mais le contexte des attentats ne nous permettait pas d’organiser un tel évènement dans la région parisienne. C’est pourquoi on a pris notre temps et c’est l’année dernière que la première édition a eu lieu, avec 8 équipes participantes qui donnaient un plateau déjà très performant.
Quelles étaient vos attentes autour de ce tournoi ?
Notre idée principale était que cela devienne un tournoi référence à la fois régionale et nationale, avec un plateau sportif de qualité, un accueil de qualité, mais surtout des notions de plaisir et convivialité. C’est-à-dire qu’on voulait qu’il y ait un esprit compétitif, mais pas trop non plus. L’essentiel était dans la cohésion entre les équipes, la prise de plaisir. Et des retours que l’on a eu sur la première édition, c’était bien plus que positif. Que cela soit au niveau des bénévoles, de l’arbitrage, de la restauration… c’était une vraie satisfaction. C’est donc une année de confirmation pour nous, où l’on va essayer de remettre en place les mêmes principes et valeurs que l’an dernier.
Justement, par rapport à la première édition, avez-vous soulevez des points sur lesquels vous souhaitez vous améliorer ?
A la vue des équipes participantes, nous estimons déjà avoir monté encore un échelon sur le point de la qualité sportive. En dehors de ça, nous avons pris contact avec un staff médical où figurent entre autres des étudiants d’une école de kinés très réputée sur Paris. Cela va encore plus étoffer et professionnaliser notre encadrement. Il sera possible aux joueuses d’être donc prises en considération s’il y a des petites blessures, de se faire masser ou même conseiller par ces spécialistes qui seront à la disposition de tous.
Gagner encore plus en notoriété doit aussi faire partie de vos objectifs ?
Évidemment, c’est une autre amélioration sur lequel nous devons nous axer. Et cela dépend aussi un petit peu des médias. Plus on parlera de nous, plus l’évènement sera mis en lumière et plus ce sera facile notamment avec les partenaires privés. C’est le nerf de la guerre. On essaie alors de solliciter tous types de médias pour essayer de diffuser un maximum l’information (radio, presse, réseaux sociaux…). Et, sur les premières années, c’est vraiment important de trouver les bons vecteurs de communication et les bonnes personnes pour que l’information passe le mieux.
Vous le disiez tout à l’heure, le choix de la catégorie U19 est un véritable pari sur l’avenir…
Tout à fait. Et puis cela ne nous empêche pas pour autant d’avoir un plateau sportif de qualité. Comme vous le savez, des jeunes joueuses de cette catégorie sont déjà intégrées dans les équipes de France ou y possèdent un vécu, certaines, de par leur qualité et maturité, sont même déjà parfois dans les équipes premières. C’était par exemple le cas l’an dernier avec des joueuses U18/U19 du PSG ou de Guingamp, qui avaient déjà fait leurs marques dans les différentes Équipe de France. Cela leur permet de passer un bon week-end de foot et d’avoir une bonne préparation pour le championnat U19 national qui démarre une dizaine de jours plus tard.
Il peut donc y avoir aussi un intérêt personnel pour certaines joueuses, comme se faire repérer ?
Se faire repérer ou tout bonnement faire ses preuves avant le début de la saison. Pour des filles qui viennent par exemple d’arriver dans la catégorie ou dans un nouveau club, et bien c’est l’occasion d’avoir du temps de jeu et de montrer à leur coach ce qu’elles valent. Il y a toujours des surprises lors de la présaison avec des joueuses auxquelles on n’avait pas forcément pensé et qui tout à coup se révèlent et gagnent leur place. Les staffs techniques peuvent eux aussi se permettre de tester leurs équipes dans des systèmes différents ou voir des joueuses dans des postes un peu plus inhabituels. Ce tournoi va vraiment dans l’intérêt de tous.
A cette occasion, la finale de l’Essonne Cup sera diffusée en direct dès 10h50 sur SPORTMAG TV > Accéder au live.