Jeudi soir, les Tourangeaux ont battu Caen en prolongation (5-4). Les Remparts de Tours se qualifient ainsi pour la finale de Division 1.
Après les filles, titrées championnes de France, les Remparts de Tours réaliseront-ils la même performance ? Jeudi soir, les Tourangeaux se sont qualifiés pour la finale de D1 grâce à leur victoire obtenue après prolongation contre Caen (5-4). Ils affronteront l’équipe d’Épinal à partir du week-end des 15 et 16 avril.
Un match à suspense
Le dernier point marqué par Tours, inscrit par Fabien Métais, a été libérateur. “Je suis très heureux pour le club, pour mes joueurs, pour les bénévoles, pour les supporteurs qui n’ont rien lâché, pour tout le monde autour de moi, pour tous ceux qui se sacrifient pour tenir ce club debout depuis des années, pour notre ville”, a lâché Frank Spinozzi, le coach à La Nouvelle République.
La victoire est belle, mais que la lutte était intense entre les deux demi-finalistes. Avec une avance de trois buts d’avance (4-1), les joueurs pensaient que la rencontre était déjà bouclée. C’était sans compter sur la folle remontada en fin de match (4-4) qui a emmené les deux équipes en prolongation. “Dans l’engagement, les joueurs se sont donnés à 200 %. Ils ont fait tous les sacrifices, ils ont été au bout d’eux-mêmes, a réagi l’entraîneur de Caen, Julien Guimard. Tout le groupe a été solidaire jusqu’au bout, les blessés aussi nous ont soutenus”. Une goutte de sueur est quand même tombée sur le front des joueurs de Tours. “On est restés forts même si on aurait pu perdre notre sang-froid. Le banc s’est vite reconcentré sur l’objectif. Parfois on a fait des erreurs, mais cela peut arriver, on les a acceptés et on est restés solidaires”, appuie Mathieu Ayotte, l’attaquant indroligérien.
Épinal en finale
Les Tourangeaux se rendront dès le week-end des 15 et 16 avril dans les Vosges pour disputer leur finale contre Épinal. “C’est une équipe très offensive, il faudra que l’on soit présent en défense”, estime Mathieu Ayotte. 16 ans après leur dernière finale, une belle page du club de Tours peut s’écrire. Tous les espoirs sont permis. “Dans nos têtes, on est convaincus que c’est une année magique, commente le coach tourangeau. Cela ne s’explique pas, cela se vit”.