Battus en quart de finale par Angers, les hockeyeurs de Bordeaux se sont une nouvelle fois arrêtés aux portes des demi-finales cette saison en Synerglace Ligue Magnus. Le bilan reste positif et encourageant pour la suite.
En septembre, le voeu d’un carré final était souhaité par Bordeaux. Franchir un cap, aller au-delà des demi-finales, que ce soit en Synerglace Ligue Magnus ou en Coupe de France. Un palier encore jamais franchi dans l’histoire du club. Les Boxers devront attendre encore une année supplémentaire avant d’y goûter. Cette saison 2022-2023 s’est soldée avec un quart de finale perdu face à l’un des plus grands clubs du championnat, Angers. Le même adversaire qui l’a privé des quarts en Coupe de France en novembre dernier.
En terminant sixièmes au classement de la saison régulière du championnat (64 points), les Boxers de Bordeaux ont fait mieux que l’an passé où ils étaient huitièmes (49 points). “Nous sommes dans l’ensemble satisfaits. Nous avons perdu des points que nous n’aurions pas dû perdre, nuance Stéphan Tartari, le manager général dans un communiqué. Nous espérions accrocher une cinquième place pour éviter une des équipes du Top 3 qui ont plus de moyens, plus de joueurs, plus de profondeur, plus de masse salariale”. Finalement, les Bordelais sont tombés sur les Angevins, véritables bêtes noires, en quart. “C’est frustrant, ce 4-0, mais nous nous sommes battus avec nos armes, et les gars ont tout donné”, estime le manager malgré la défaite.
“C’est frustrant, mais nous nous sommes battus”
Quatrième attaque du championnat, le club de Bordeaux a démontré qu’il pouvait jouer dans la cour des grands. Si sa défense n’était pas aussi faillible. “Par rapport aux années précédentes où nous avions une défense solide, cette année nous avons constaté qu’elle a été moins efficace. Il va falloir rééquilibrer la balance entre l’offensive et la défensive pour avoir plus de régularité dans nos performances”, souligne Olivier Dimet, l’entraîneur. Faute, peut-être, à l’absence pour cause de blessures de certains joueurs clés comme Clément Fouquerel et Kevin Spinozzi. “Nous avons quand même joué les play-offs avec une défense dont la moitié de nos joueurs avait 20 ans, précise Olivier Dimet. Bien entendu, il y a la déception de s’être fait balayer, mais d’un autre côté il y a ce côté positif d’être dans la continuité du projet mis en place la saison passée”.
À peine la saison 2022-2023 finie que le staff du club bordelais pense d’ores et déjà à la prochaine. “L’un de nos objectifs est de trouver un meilleur équilibre, et quoi qu’il en soit, de rester ambitieux. Nous voulons garder la même identité, une équipe intense, qui patine vite, qui soit technique. C’est un puzzle à faire”, commente l’entraîneur. 10 fois à guichets fermés cette saison, la Mériadeck a accueilli un grand nombre de supporters, toujours plus nombreux par rapport aux années précédentes. “Le public est revenu, se réjouit-il. C’est important pour le développement du club”. Et il sera à coup sûr prêt à le supporter dès le mois de septembre prochain.