Le Comité départemental olympique et sportif de la Côte-d’Or a pour vocation de favoriser le développement du sport sur son territoire. Jacques Berthet, secrétaire général, détaille les différentes actions mises en place.
Quelles sont les missions du CDOS de Côte-d’Or ?
Nous sommes un organisme de proximité, découlant du CNOSF, puis du CROS Bourgogne-Franche-Comté. Notre mission est d’encadrer le sport dans le département, améliorer son image et faciliter son fonctionnement. Le CDOS favorise le développement du mouvement sportif, en lien avec une cinquantaine de comités départementaux. Nous sommes les interlocuteurs et les relais. Le comité directeur, qui fonctionne en association, est formé de personnes issues d’un cadre sportif, olympique ou non.
De quelle manière favorisez-vous le développement du sport sur votre territoire ?
Nous organisons des rencontres régulières avec les comités départementaux. Toutes les semaines, nous diffusons une lettre d’information aux comités membres et aux clubs. Le CDOS permet aux bénévoles et aux salariés d’accéder plus facilement à des formations en prenant une partie des coûts en charge. Nous encourageons les sportifs et les encadrants à passer le PSC1, la formation de base aux gestes de premiers secours. Pour facilité l’administratif, le CDOS propose un logiciel de comptabilité gratuit et assure la formation et le suivi. Nous avons mis en place l’outil SAVED pour effectuer les feuilles de déplacement pour le remboursement des frais et valoriser le temps de travail des bénévoles. Ce dernier document peut être entré dans les comptes pour faire apparaître le bénévolat, donner un aperçu des activités développées et savoir à quel coût reviendrait le nombre d’heures effectuées. Enfin, avec la Direction départementale de la cohésion sociale (DDCS), nous gérons les Coupons sport 21, une aide accordée aux familles pour financer les inscriptions au sport.
Menez-vous des actions plus ponctuelles ?
En mai dernier, nous avons organisé un débat « Comment lutter contre les violences sexuelles dans le sport ? ». L’objectif était de définir ces violences, de donner des cas pour apporter des réponses et de faire un point sur les responsabilités pénales. Tous les ans, le CDOS organise la Journée olympique en liaison avec l’Éducation nationale. Des jeunes peuvent échanger avec des sportifs de haut niveau et sont sensibilisés aux valeurs olympiques. Des stagiaires du CREPS s’occupent des animations, puis les comités départementaux leur proposent des initiations.
Les institutions locales vous suivent-elles ?
Nous rencontrons régulièrement nos partenaires. Le CDOS est présent sur les colloques du Conseil départemental, comme ceux sur la vie associative et le handicap. Nous gérons la campagne du Centre national pour le développement du sport et de ses associations, avec la DDCS. Nous demandons des subventions à ces partenaires et les sollicitons quand nous avons des projets.
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Quelles sont vos perspectives pour l’année à venir ?
Dès janvier, le CDOS va lancer le label « Valides-Handicapés » sur le modèle de ce qui est fait par le CDOS de Gironde. Porté par la DDSC, la Direction départementale des territoires, le Conseil départemental, la Maison départementale des personnes handicapées, le Comité départemental handisport et le Comité départemental du sport adapté, il permettra aux personnes en situation de handicap de savoir quel club peut les accueillir. Nous avons aussi un projet autour du sport santé, mais il s’agit plus de faire un diagnostic. Enfin, nous avons lancé l’appel à la candidature pour la 5e édition du Challenge de la commune la plus sportive. Les communes de moins de 9 000 habitants, et ayant au moins cinq équipements sportifs, peuvent concourir. Un jury se déplace et remet le label en fonction du niveau d’engagement de la municipalité envers le sport. La campagne a lieu tous les deux ans.