La Fédération française de surf a un nouveau président. Il s’agit de Jacques Lajuncomme, membre du comité directeur depuis 2016, élu par les représentants de clubs samedi dernier.
Jacques Lajuncomme est le nouveau président de la Fédération française de surf. Il a été élu par vote électronique samedi dernier lors de l’assemblée générale élective qui s’est déroulée par visio-conférence. Jacques Lajuncomme, 64 ans, né à Dax, est surfeur depuis 50 ans. En parallèle de ses fonctions de chef d’entreprise dans le secteur de l’insurtech, il a été président de la Ligue de Nouvelle-Aquitaine entre janvier 2013 et décembre 2020. Il fait partie du comité directeur de la Fédération française de surf depuis 2016 et a notamment occupé le poste de chargé de communication et des relations partenaires de l’Association Nationale Handi Surf entre 2012 et 2018. Quatre autres membres du comité directeur de la précédente mandature font partie de la nouvelle équipe. Jacques Lajuncomme succède à Jean-Luc Arassus, qui cède sa place après un mandat de 15 ans, mais reste président de la Fédération européenne de surf (ESF) et membre du board de la Fédération internationale de surf (ISA).
« Les clubs de la Fédération française de surf et les écoles de surf labellisées ont élu une nouvelle équipe au comité directeur et un nouveau président. Le surf et ses pratiques ont évolué, notre responsabilité sur ces quatre années va être de remettre les clubs au centre et de co-construire avec l’ensemble des organes déconcentrés un projet en phase avec les évolutions de la société », a déclaré Jacques Lajuncomme. « Bien sûr, avec deux échéances olympiques, la performance sportive ne sera pas oubliée. Cependant notre sport ne se réduit pas au surf de compétition mais concerne toutes les disciplines qui seront valorisées, tout comme les actions sociétales solidaires telles que la pratique féminine, la pratique du surf pour tous en inclusion en collaboration avec les associations nationales, la protection de l’environnement avec une prise de parole claire de la Fédération, l’éducation, la lutte contre les discriminations et les violences dans le sport. Enfin, notre modèle associatif a besoin d’être rénové, notre Fédération doit évoluer dans sa gouvernance pour plus de transparence et de démocratie, nous proposerons donc, dès l’année 2021, des réformes. »