Vainqueur de l’Open Sud de France – Montpellier, Jannik Sinner est allé chercher son 8e titre ATP. L’Italien de 21 ans savoure.
Où placez-vous ce titre par rapport aux autres ?
Là où sont tous les autres (rires). Je suis très heureux, ce n’était pas une semaine facile. J’ai commencé à jouer le vendredi. Et ce dimanche c’était dur, Maxime Cressy a très bien servi, j’avais du mal à lire ses services. Je suis donc très heureux de ma performance, j’ai dû être très concentré à chaque jeu de service.
Vous avez à nouveau été décisif lors des moments clés. Comment l’expliquez-vous ?
Je ne sais pas (rires). J’aime jouer des matches importants, j’aime lorsque le public est au rendez-vous. Je joue simplement mon tennis, j’ai eu une bonne préparation avant le match, en sachant à quoi m’attendre. J’ai donné 100%, parfois ça va dans mon sens, parfois non. Le plus important est de prendre sa chance.
« Heureux lorsque je peux m’exprimer sur le court »
Vous étiez le favori et donc très attendu. Est-ce une pression que vous appréciez ?
J’aime bien, mais il faut se montrer performant. J’aime simplement jouer au tennis, je suis heureux lorsque je peux m’exprimer sur le court, car on met beaucoup de travail à l’entraînement, notamment physique. Chaque match sur le court est un moment où je suis heureux. J’espère pouvoir jouer de grands matches à l’avenir.
Vous rejouez dès mardi, à Rotterdam, face à Benjamin Bonzi. Comment analysez-vous cette opposition ?
Le premier tour est toujours compliqué lorsque l’on vient de finir un autre tournoi le dimanche. La surface est différente, les balles aussi… Benjamin est un très bon joueur, il sert très bien, il est au niveau physiquement. Je vais jouer mon tennis, mais je sais que ce sera un match difficile. On verra bien si je peux gagner ou pas.
La surface dur à l’air de bien vous convenir, est-ce celle sur laquelle vous pensez être le plus performant à l’avenir ?
J’espère pouvoir performer sur chaque surface. J’aime bien l’indoor, car les balles ne bougent pas avec le vent et il n’y a pas de soleil (rires). Je sais que je peux bien jouer sur terre battue, je n’ai pas été mauvais sur herbe l’an dernier… je me sens donc plutôt à l’aise sur chaque surface, même si je sais que je dois progresser.