En marge du lancement du Paris Teqball World Series à Eaubonne du 18 au 20 mars dernier, nous avons échangé avec Jawad El Hajri, président de la Fédération Nationale de Teqball.
Le Paris Teqball World Series s’est déroulé au CDFAS d’Eaubonne. Comment s’est noué ce partenariat ?
Cela a démarré par une rencontre entre Arnaud Zumaglia (directeur du CDFAS, centre départemental de formation et d’animations sportives) et Olivier Le Bever (directeur du département commercial et marketing). On a tout de suite vu les synergies autour de ce partenariat et nous voilà ici quatre ans plus tard avec l’organisation de la première étape du Paris Teqball World Series.
Comment s’est faite l’organisation du Paris Teqball World Series ?
Cette compétition a été co-organisée entre la Fédération Internationale de Teqball (FITEQ) et la Fédération Nationale de Teqball (FNTEQ) et aujourd’hui, beaucoup de personnes travaillent avec pour objectif de relancer le teqball en France.
Est-ce une fierté pour vous de recevoir une étape de ce prestigieux tournoi ici dans la région parisienne ?
Bien sûr ! Au-delà d’être le président de la Fédération Nationale de Teqball, j’ai la particularité de faire partie du board de Fédération Internationale de Teqball. Il est clair et net que dès que j’ai eu vent de cette ambition d’inscrire les World Series comme un événement international récurrent, je me suis dit qu’il était primordial que la compétition débute par Paris.
La Fédération Nationale de Teqball a été créée en avril 2018. Combien de clubs recensez-vous ?
Nous comportons actuellement une cinquantaine de clubs sur le territoire mais la Covid-19 est arrivée et nous a cassé dans notre élan. Avant la pandémie, nous recensions environ 350 joueurs de compétition, mais aussi quelques milliers de pratiquants en loisir.
Quelles seront les stratégies mises en place pour continuer à attirer davantage de personnes dans la pratique du teqball ?
Tout d’abord, nous allons continuer à promouvoir la discipline avec ce genre d’événements tels que l’accueil d’une étape du World Series Tour. Je crois que toutes les personnes présentes à l’événement sont très intéressées par la discipline et souhaitent en savoir davantage. Ensuite, nous souhaitons développer encore plus le teqball en mettant en place une stratégie territoriale avec la FITEQ.
Ambitionnez-vous de voir le teqball inscrit comme nouvelle discipline aux Jeux olympiques en 2028 ?
Il ne faut jamais être trop sûr de soi mais aujourd’hui, nous possédons des objectifs ambitieux et on travaille très dur pour les atteindre donc bien sûr, si la discipline intègre les JO en 2028, ce serait parfait !