Jean-Charles Valladont, médaillé d’or aux Jeux Européens en 2019, a été nommé porte-drapeau de la délégation française. Il revient sur cette nouvelle et se penche sur son objectif lors de cette compétition.
Quelle a été votre première réaction lorsque vous avez appris que vous serez porte-drapeau aux Jeux Européens avec Marie Mané ?
Ça a été une grande surprise parce que j’ai été appelé le matin par la Fédération (Fédération Française de Tir à l’Arc, ndlr.) qui m’a dit : ‘On a une possibilité, une candidature pour les Jeux européens pour être porte-drapeau. Est-ce que tu es d’accord que nous portons ta candidature ?’ J’ai accepté. Trois heures après, le CNOSF m’appelait pour me dire que ma candidature a été retenue avec celle de Marie (Mané, l’autre porte-drapeau, ndlr.). Avec les différentes interviews, je me rends compte de l’importance que ça a d’être porte-drapeau et surtout que j’ai connu six gros événements sous l’effigie du CNOSF, avec l’équipe de France de tir à l’arc, à savoir trois participations aux JO et trois aux Jeux Européens. Je vois ce que c’est que d’être le symbole du porte-drapeau sur ces différents événements. Aujourd’hui, avoir été élu porte-drapeau pour cette délégation et cet évènement, c’est un grand honneur. J’espère être à la hauteur de la mission.
Avoir été désigné est-il un bon moyen de mettre en avant le tir à l’arc ?
Bien sûr que c’est une super affiche. Je reste sportif de l’équipe de France en général parce que je suis le porte-drapeau de cette équipe et non pas que de ma discipline de tir à l’arc. Le fait que je sois porte-drapeau et archer va permettre la mise en avant de la discipline. Je vais essayer au mieux de surfer un peu là-dessus pour que certaines personnes découvrent potentiellement le tir à l’arc en s’y intéressant et en espérant qu’on ait un peu de réussite sur ces Jeux Européens qui feront une belle couverture.
« Conserver l’or obtenu à Minsk »
Vous avez déjà vécu des cérémonies d’ouverture et clôture aux JO et aux Jeux Européens. Que ressent-on quand on est porte-drapeau ?
J’ai déjà vécu ces cérémonies en ouverture et clôture aux JO et aux Jeux Européens. Je sais l’émotion qu’on ressent quand on rentre dans le stade. Être porte-drapeau signifie que je vais être la tête de gondole, comme on pourrait dire de cette équipe avec ma collègue Marie. Et oui, aujourd’hui, je ne veux pas l’imaginer parce que ce que je veux, c’est vraiment en profiter à fond une fois qu’on sera là-bas.
Vous prendrez part à vos troisièmes Jeux Européens après ceux de 2015 et de Minsk en 2019, où vous aviez décroché une médaille d’argent. Que visez-vous cette année dans cette compétition ?
Après avoir décroché l’or en 2019, on a cette ambition de décrocher une nouvelle fois cette médaille. J’ai une équipe qui est complètement différente aujourd’hui avec Baptiste et Nicolas. C’est une équipe originale parce que je vais faire partie d’une équipe sur cette compétition avec deux juniors. Cela fait plusieurs mois qu’on s’entraîne à l’INSEP et qu’on se prépare par équipe. On est solides. Maintenant, on verra bien sur place. Mais l’objectif, bien sûr, est d’aller s’épanouir par équipe en Pologne et de revenir éventuellement avec cette médaille d’or en essayant de conserver notre titre. Après, point de vue individuel, c’est une compétition, qui est une très belle préparation avant les Jeux Olympiques de Paris, parce qu’on est sur le même format. Je vais essayer de faire le mieux possible pour engranger un maximum de confiance pour préparer ces Jeux Olympiques qui auront lieu à Paris.