Président du Comité départemental de Seine-Saint-Denis de judo, Jean-Jacques Rusca détaille les axes forts de la mandature 2024-2028 pour une discipline qui se porte très bien dans le 93.
Comment s’est passée la rentrée sportive dans les clubs de judo de Seine-Saint-Denis ?
Il y a une dynamique très forte concernant les inscriptions et les prises de licences dans tous les clubs du département. Il y a notamment beaucoup de nouveaux licenciés et de jeunes pratiquants qui viennent découvrir le judo dans les clubs. C’est une très bonne chose et c’est clairement un effet Jeux Olympiques. La Seine-Saint-Denis a été très impliquée dans ces Jeux, nous avons un territoire très sportif, il était logique que ça se concrétise par de la prise de licence à la rentrée. Nous avons été bien accompagnés par la Fédération Française de Judo avec la mise en place du kit de rentrée.
Quelle est la principale innovation du début de cette nouvelle mandature ?
Nous avons mis en place une Coupe des clubs. Elle concerne les catégories benjamins et minimes. Ce sont des catégories où nous avons énormément de monde au sein du département. Cette Coupe des clubs doit justement permettre d’installer une dynamique entre les clubs. Il s’agit d’un mini championnat entre les clubs avec des équipes mixtes. Il y aura une finale départementale en fin de saison, ça va encore plus motiver les enfants.
Un Dojo départemental qui change tout
Vous avez été réélu à la tête du Comité départemental jusqu’en 2028. Quelles sont vos priorités pour les quatre prochaines années ?
Nous allons notamment mettre en place de nouveaux événements. En avril prochain, nous aurons la Nuit du Judo, avec la présence de judokas japonais. Au mois de janvier prochain, nous avons en ligne de mire notre entrée au Prisme, à Bobigny, un complexe sportif qui va abriter notre Dojo départemental. Cela va nous permettre de mettre en place plein d’actions : formations, enseignements, stages, etc. C’est un lieu fixe qui va favoriser l’accompagnement au sein du département.
Le Prisme est dédié au para sport, est-ce le signe que le développement du para judo est également un axe fort ?
Il y a, en effet, une volonté très forte de développer le para judo, sur différents secteurs. Je pense en particulier au para judo adapté. Nous allons profiter du fait d’évoluer au Prisme pour mettre pas mal de choses en place. Nous avons pris contact avec un centre de rééducation installé à Bobigny et avec différentes IME pour mettre en place une section para au sein du Comité 93 pour participer aux championnats de France de sport adapté.