Jean-Jacques Rusca, président du Comité de Judo départemental de Seine-Saint-Denis, revient sur la dynamique de la discipline au sein du département.
Quelle est la dynamique actuelle du judo en Seine-Saint-Denis ?
Actuellement, nous sommes en hausse de licence puisque nous venons de passer les onze mille licenciés et nous nous approchons des douze milles licenciés. La dynamique est donc excellente. C’est en grande partie grâce aux actions menées par le comité et puis également par le travail des clubs qui est effectué.
Quels sont les projets forts du Comité départemental en 2024 ?
Nous avons plusieurs projets cette année. Nous en avons déjà un avec les jeunes de l’école d’arbitrage qui vont se déplacer à Bordeaux durant une semaine au mois de février. En effet, ils vont faire un échange avec le comité de Gironde, ils vont participer à l’arbitrage, de façon à harmoniser l’arbitrage et faire découvrir à nos jeunes l’environnement bordelais. Ensuite, nous avons notre traditionnelle nuit du judo qui aura lieu le 6 avril, avec la présence du Japon, l’université de Tenri, ce sera notre 7ème édition. L’année dernière, l’édition avait lieu à Montreuil et cette année, elle aura lieu à Gagny, à l’Aréna de Gagny. Toujours dans la même Aréna, le lendemain, le 7 avril, nous mettrons en place pour tous les clubs de Seine-Saint-Denis un challenge olympique avec différents jeux sur structures gonflables. Nous avons également cette année, à quelques jours de l’ouverture des Jeux Olympiques, mis en place avec la Fédération et l’île-de-France. L’itinéraire des Champions que qui aura lieu le 31 mai et le 1er juin à la Maison des arts martiaux de Blanc-Mesnil. Pour clôturer cet évènement, le 1er juin, il y aura une manifestation avec toutes les générations réunies, avec des anciens et des nouveaux champions et évidemment, la participation des athlètes de l’étoile sportive du Blanc-Mesnil, qui a terminé 3ème à la Ligue professionnelle. À savoir aussi que nous accueillerons l’équipe japonaise sur 2024 le lendemain du tournoi de Paris qui aura lieu le 5 février. De plus, l’équipe nationale du Japon passera à la Maison des arts martiaux du Blanc-Mesnil pour un échange avec les scolaires. En effet, la délégation japonaise a choisi ce lieu comme pied à terre pendant les Jeux Olympiques afin de préparer les Jeux. L’équipe japonaise durant les Jeux de Paris 2024 sera sur le département de la Seine-Saint-Denis.
Comment se développent ces nouvelles formes de pratique, à l’image du judo santé ou du judo scolaire, au sein des clubs du département ?
Nous avons plusieurs clubs qui demandent des conventions. Effectivement, par exemple le judo club drancéen à Drancy possède 4 conventions avec des établissements pour faire venir soit des enfants autistes, soit des adultes en situation de handicap ou soit des ados avec différentes IME. Il y’a trois, quatre clubs en Seine-Saint-Denis qui travaille énormément avec des établissements pouvant faire venir judokas en situation de handicap pour pratiquer soit entre eux ou pratiquer en inclusion avec le club. Et c’est la même chose pour le judo scolaire. En effet, il y a certains clubs également qui sont en relation avec des établissements de leur commune ou avec la municipalité pour pouvoir accueillir des classes dans les clubs afin de pouvoir développer le judo et permettre à des enfants de pratiquer la discipline.
« Une retombée médiatique pour la Seine-Saint-Denis et le judo »
Les Jeux de Paris 2024 approchent à grands pas, quel impact attendez-vous de l’engouement des Jeux Olympiques et Paralympiques ?
Nous avons encore deux athlètes qui peuvent encore se qualifier pour les Jeux olympiques. La première, c’est Madeleine Malonga dans la catégorie des moins de 78kg, qui fait partie de l’Étoile sportive du Blanc-Mesnil, et le second est Aurélien Diesse dans la catégorie des moins de 100kg. Tout va dépendre du résultat et du parcours qu’ils vont faire lors du tournoi de Paris et après le tournoi de Paris. Par conséquent, pour nous c’est un impact important puisque sur les derniers Jeux, on a eu des médaillées avec Margaux Pinot et Madeleine Malonga. Nous espérons que le comité va encore avoir sélectionné et des médailles sur ces Jeux à Paris qui vont être magnifiques.
Quelles seront les retombées pour le département ?
Cela va être une retombée médiatique pour la Seine-Saint-Denis et le judo. Il y aura probablement une augmentation de licences et des augmentations sur les différentes activités sportives qu’il peut y avoir sur le département bien entendu, que ce soit le sport santé, le sport scolaire et évidemment sur le handisport puisqu’on accueille également les Jeux Paralympiques qui sont aussi importants que les Jeux Olympiques.