Jean-Louis Coste, président de la Fédération Française de Vol Libre, revient sur l’organisation des championnats du monde de parapente qui auront lieu en Savoie du 20 mai au 3 juin.
Que ressentez-vous d’organiser ces championnats du monde de parapente en France ?
On est très content. D’abord parce que nous sommes une des nations de premier plan dans le milieu international du vol libre. C’est un très bel événement que nous sommes en train de faire en Savoie, qui est un des lieux de référence de la pratique. On est dans un environnement exceptionnel, entre Albertville et Annecy où il y a des centaines de pilotes qui s’expriment dans toutes ces montagnes. C’est un endroit absolument magique pour le parapente. Aujourd’hui, on est très fier de porter cet événement du parapente international.
Comment se passe l’organisation de ce Mondial ?
C’est un gros travail, mais nous sommes chanceux puisqu’on a des bénévoles de qualité, très investis dans l’organisation de cette manifestation. Nous avons organisé les pré-Mondiaux l’an passé qui se sont très bien déroulés. L’association Air Evénement est membre de la Fédération Française de Vol Libre. C’est elle qui organise les Mondiaux pour notre compte, puisque nous avons été retenus par la Commission Internationale de Vol Libre de la Fédération Aéronautique Internationale. Ils ont constitué le dossier, pris rendez-vous avec les autorités pour les obtentions des autorisations administratives nécessaires, notamment avec la Direction générale de l’aviation civile, avec la préfecture, avec les mairies, les collectivités et en même temps fait de la recherche de partenaires. C’est le fruit d’un gros travail établi sur plusieurs années. Nous serons au rendez-vous.
« Nous avons l’ambition de confirmer notre bonne forme lors des Mondiaux »
Quelle est l’importance pour la Fédération Française de Vol Libre d’organiser les championnats du monde de parapente ?
La France étant une nation phare de la discipline, il était important de pouvoir mettre de nouveau en place cette compétition à domicile. Quelque part, je dirais que l’on tient à notre rang parce qu’on est une des premières nations de parapente. On a remporté les titres lors des championnats d’Europe l’année dernière. Aujourd’hui ce sont les championnats du monde et nous avons l’ambition de confirmer sur nos terres. Cela fait partie aussi des choses quand on est à un certain niveau de pouvoir aussi recevoir les autres et de vouloir avoir l’amitié de pouvoir faire connaître nos montagnes. Et puis je dirais aussi que c’est la volonté d’attirer ce tourisme du vol libre dans nos régions.
Outre l’enjeu sportif, c’est aussi dans le but de promouvoir la Savoie que cet événement est mis en place…
Bien sûr, parce que c’est toujours un juste retour des choses. On a des collectivités qui nous accompagnent et leur apporter cette économie touristique est pour nous l’expression de notre gratitude. Le modèle de nos fédérations sportives en France est un modèle que beaucoup de pays nous envient avec une part privée et une part publique. Et ça fonctionne bien. C’est aussi un juste retour des choses d’être une zone d’attractivité pour la vie économique dans notre pays, tout en sachant qu’on compte bien, et je me répète, aussi briller à l’occasion de ces championnats du monde.
Quelles sont vos ambitions pour ces championnats du monde ?
Les mêmes que les années précédentes. On a bien l’intention d’être sur les plus hautes marches du podium. C’est le moment dont nous rêvons tous, fruit des années de travail de tous nos compétiteurs et du staff. Bref que du bonheur !