Le Président du Biarritz Olympique Omnisports, Jean-Louis Salha, nous livre son ressenti sur le premier Marathon de Biarritz, qui a su attirer plus de 10 000 personnes pour sa toute première édition.
Comment s’est passée cette première édition du Marathon de Biarritz ?
Plutôt bien. Très, très bien même. C’est une édition très réussie. Nous attendions environ 3 000 personnes, nous en avons finalement eu 10 000. Grâce à toute l’organisation qu’on a pu mettre en place, ça s’est très très bien passé pour notre plus grand plaisir.
Les bénévoles ont été au rendez-vous ?
Oui, tout s’est parfaitement passé. Précédemment, lorsque nous organisions des courses, on avait du mal à dépasser les 500 participants. Il nous faut dans ce cas-là 50/60 bénévoles, 100 maximum. On devait en recruter 800 pour cette première édition. Ils ont parfaitement joué leur rôle. Ils sont d’ailleurs partants, pour la plupart, pour l’année prochaine.
Le public était également là en nombre ?
Beaucoup plus qu’espéré pour être honnête. On est partis sur un modèle de course compliqué. On avait 480m de dénivelé, ce qui est assez important. Ce n’est pas tellement ce qu’on trouve dans un marathon classique. On a retrouvé une grosse ferveur populaire et une grosse participation. C’est un événement nouveau, mais on a eu droit à un grand appui du public, également lié aux animations. On a eu un retour fabuleux sur les animations autour du marathon, avec peu de doléances de la part des riverains.
D’un point de vue sportif, peut-on dire que ce marathon est réussi ?
Certains coureurs ont répondu présent. De mémoire, nous avons un bon temps global sur le Marathon, et un bon temps sur le Semi. Mais pour cette édition, on était quand même plutôt sur de la course découverte, avec souvent des paris entre amis, plus que de la recherche de performance. À aucun moment nous ne sommes allés chercher les élites pour cette édition. Nous avons réalisé des départs par SAS plutôt que par niveau de performance, ce qui sera le cas l’année prochaine.
Quels sont justement les axes d’amélioration pour la prochaine édition ?
Toute organisation est appelée à évoluer. Nous aimerions structurer davantage les départs au niveau de la performance pour avoir des élites qui soient devant et qui puissent faire leurs courses sans être gênés et gêner les autres. La date de l’événement sera probablement modifiée aussi. On voudrait mettre en place une date autour du mois d’avril. Avec 10 000 inscriptions, on fait déjà partie des 15 plus gros marathons de France. Pour le reste, les ravitaillements étaient au rendez-vous, la sécurité aussi, ainsi que les animations. Nous allons réaliser un débrief avec tout le monde la semaine prochaine, donc on va voir un peu plus tard ce qui est recommandé.
Économiquement parlant, qu’est-ce qu’un tel événement peut apporter à la ville de Biarritz ?
L’Agence qui nous aidait a fait un super job pour l’organisation. 60% du public touché venait de Nouvelle-Aquitaine, mais on sait que c’est un territoire très large. Si les gens viennent à deux, on sait qu’une partie réside globalement chez des amis, mais pour le reste c’est au camping ou à l’hôtel. On s’attend à ce que les retombées économiques soient très très fortes. On parle de 2 millions d’euros cette année, mais ce sera certainement beaucoup plus bientôt. On a eu droit à l’apport du week-end à rallonge, certaines personnes en ont profité pour visiter la région, voire rester un peu plus longtemps.
Un dernier petit mot pour terminer ?
Je souhaiterais dire un grand merci à tous ceux qui ont collaboré avec nous. Tous les bénévoles qui font un travail superbe, et qui veulent repartir de plus belle l’année prochaine. On devrait organiser une fête le 8 juillet pour revoir l’événement, notamment avec un grand écran. On compte sur eux pour l’avenir. Les bénévoles, c’est le fondement et la base de tout, et nous les remercions du fond du coeur.