Ce samedi 25 janvier, Jean-Philippe Lustyk sera au micro afin de commenter, pour SPORTMAG, les championnats de France Elites de boxe à Boulazac (Dordogne).
Qu’attendez-vous de cette édition 2025 des championnats de France ?
C’est toujours un rendez-vous que j’attends particulièrement. Il y a un peu plus d’un an, on était à Deuil-la-Barre pour SPORTMAG. Cette fois, c’est à Boulazac que ça se passe et ça va permettre de réunir les meilleurs dans ce premier rendez-vous post-JO. Certes, certains médaillés olympiques et d’autres ne sont pas là, mais c’est l’occasion de voir une nouvelle génération à l’œuvre. C’est un mélange entre la jeune génération et des champions confirmés, ça va donc être des championnats de France captivants.
Le mois de janvier a été éprouvant pour les boxeurs et boxeuses. À vos yeux, quelle est la qualité nécessaire pour devenir champion de France ?
En effet, tout est regroupé en un mois, les quarts et demi-finales avaient lieu le week-end dernier. Il faut parvenir à conserver un bon état de forme sur une quinzaine de jours pour arriver à aller jusqu’au bout. À mon sens, c’est aussi pour cela que l’on retrouve beaucoup de tenants du titre d’année en année : l’expérience de ce type de rendez-vous est décisive sur les championnats de France.
« Mon plus beau souvenir, ce sont les championnats de France de 1986 »
Sur cette édition 2025, on retrouve beaucoup de représentants de la nouvelle génération. Êtes-vous enthousiaste pour cette jeune génération ?
Il y a un réservoir très important, le potentiel est là. On sait qu’une olympiade se prépare bien en amont, il est donc important d’avoir un réservoir assez important de jeunes boxeurs et boxeuses. Il y a donc une projection sur 2028, mais aussi sur 2032 avec des boxeurs qui ont aujourd’hui entre 18 et 20 ans. C’est capital pour eux d’avoir cet objectif. La boxe amateur n’est pas comme la boxe professionnelle, ces boxeurs doivent continuer leurs études en même temps, mais ils ont la chance de pouvoir bénéficier d’un encadrement de grande qualité en équipe de France.
Quel est votre plus beau souvenir sur les championnats de France ?
Je pense que mon plus beau souvenir, ce sont les premiers championnats de France que j’ai commenté, pour Canal +. C’était en 1986, à Thonon-les-Bains, il y a presque quarante ans ! C’était un formidable souvenir, je fête d’ailleurs mes quarante ans de commentaire et de carte presse cette année. J’ai toujours le même enthousiasme pour la boxe et pour des rendez-vous comme les championnats de France. C’est un événement qui met en valeur des profils très différents. Ce samedi, on aura quand même 22 finales, je suis très enthousiaste à l’idée de découvrir des boxeurs et boxeuses.