Du 25 juin au 5 juillet, 300 athlètes représentent la France lors de la 19e édition des Jeux méditerranéens à Oran.
Samedi 25 juin s’est déroulée la cérémonie d’ouverture des Jeux méditerranéens. Réunissant 26 États du pourtour de la Méditerranée, cette compétition est le plus grand événement multisports avant les Olympiades de Paris en 2024. Elle voit s’affronter 3400 athlètes dans 24 disciplines.
Une ambiance festive
L’ambiance était à la fête lors de la cérémonie d’ouverture, qui se déroulait dans le stade d’Oran. Un stade à guichet fermé et un public en fusion pour cet événement, décalé d’un an en raison de la crise sanitaire de la Covid-19. La délégation algérienne espère bien profiter de cet engouement populaire pour monter sur la première marche du classement général des États. Si ce pari n’est pas encore gagné, samedi, les athlètes algériens avaient déjà remporté la médaille de la meilleure ambiance.
Des sports peu connus du grand public
Cet évènement est une occasion de mettre à l’honneur des sports peu médiatiques. Dans les 24 disciplines, il y a fort à parier que vous découvrirez des épreuves comme le raffa ou les boules lyonnaises. Aussi au programme : de la pétanque, de la lutte ou encore du karaté, supprimé des disciplines olympiques après un essai à Tokyo.
Une délégation française emmenée par des champions
C’est Hélène Noesmoen et Luka Basic qui ont été choisis pour porter les couleurs de la France. La championne du monde et triple championne d’Europe en planche à voile IQ Foil sera un grand espoir de médaille. Celle qui espère participer aux jeux olympiques pour la première fois – en 2024, la planche à Foil remplacera la planche classique RSX – voit dans cette compétition une répétition en vue de Paris 2024. Luka Basic, capitaine de l’équipe de volley, veut croire à une médaille après la déception en quart de finale lors de la dernière édition des jeux méditerranéens à Tarragone, en 2018. Il espère surfer sur les bons résultats de l’équipe de France de volley, championne olympique en 2021 à Tokyo.
Les athlètes seront aussi accompagnés par Sarah Ourahmoune, ancienne championne de boxe, vice-championne olympique à Rio. Membre du Comité national olympique et sportif français, elle a été nommée cheffe de mission pour ces jeux.
Le compteur de médailles débloqué
Après quelques jours de compétition, le compteur français est déjà débloqué. Loin des résultats de la Turquie et de l’Algérie, les athlètes français sont cependant au rendez-vous. Rayyan Mézziane remporte la première médaille française, en montant sur la troisième place du podium en karaté. En lutte, la France comptabilise trois médailles : le bronze pour Gagik Snjoyan en lutte gréco romaine et pour Akhmed Aibuev en lutte libre. Léo Tudezca remporte l’argent en lutte gréco-romaine, il s’incline face au champion d’Europe en titre : le Turc Kerem Kamal.
En gymnastique aussi, les Françaises montent sur le podium. Elles terminent sur la deuxième place au concours par équipe, derrière les Italiennes. En concours général individuel et en poutre, Carolann Héduit remporte le bronze. Morgane Osyssek repart avec une belle médaille d’argent en saut et une de bronze au sol. Enfin, l’équipe masculine remporte le bronze, une revanche pour Mathias Philippe qui s’était blessé il y a quatre ans lors des jeux de Tarragonne. C’est Yohan Cousin et Lucas Desport en pétanque qui remportent la première médaille d’or pour la délégation française, alors qu’Alexandre Chirat vient en ajouter une en boules lyonnaises.
La compétition se poursuit, avec en perspective de nouvelles médailles françaises, notamment avec le début des épreuves de voile.
Solenn Ravenel
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