Astier Nicolas s’est lancé dans la course pour devenir porte-drapeau de l’équipe de France aux Jeux Olympiques de Tokyo. Le cavalier toulousain, champion olympique par équipe et médaillé d’argent en individuel à Rio en 2016, nous parle de ses motivations.
Pourquoi avoir décidé de candidater pour l’un des deux postes de porte-drapeau ?
J’ai été très ému aux Jeux Olympiques de Rio de toute cette effervescence. Je regardais avec les yeux grands ouverts notre porte drapeau, Teddy Riner, et ce défilé a été un honneur immense. J’ai eu la chance d’être porte drapeau aux Jeux équestres mondiaux, nos championnats du monde. C’était une sensation unique. Quand la fédération m’a proposé de le faire, j’ai sauté sur l’occasion pour me porter candidat. Une belle occasion de représenter une grande équipe alors que nous pratiquons toute l’année un sport individuel.
Que représentent les Jeux Olympiques pour vous ?
Avant les premiers et au-delà de la représentation classique, je sous-estimais clairement les Jeux Olympiques. Je ne m’attendais pas à vivre ce que j’ai vécu ni même au retour en France après notre victoire en équipe. C’est la Mecque de ma discipline, de ma profession, de mon sport. Retrouver tous les athlètes du sport international et tous les membres de l’équipe de France, c’était magique.
Les équipes de France olympique et paralympique sont réunies sous une seule et même bannière. Qu’est-ce que cela vous inspire ?
Il faut dire que c’est devenu normal. La grande équipe de France est unie. J’ai la chance de participer aux Etoiles du sport où nous côtoyons les athlètes paralympiques. On ne fait plus de différence. C’est comme une autre discipline. Tout le monde s’est rejoint là-dessus et on regarde dans la même direction. On vit les mêmes choses, les même entraînements, le même quotidien. C’est entré dans les mœurs.