Le 24 mars dernier avait lieu la Journée nationale du sport et du handicap. L’occasion pour l’association Armor STAPS d’organiser plusieurs activités sportives permettant de sensibiliser au monde du handicap. Retour sur cette journée ô combien importante avec Killian Keranguyader, président de l’association.
Quelles activités avez-vous mis en place durant cette journée ?
Nous avons mis en place de la boccia (pétanque adaptée pour handicapés), du tir à l’arc, du basket, du foot adapté et une « handibox » qui a permis aux participants de vivre le quotidien d’une personne en situation de handicap (payer avec de la monnaie pour une personne aveugle par exemple).
Que représente cette journée pour votre association ?
Je pense que le sport doit être ouvert à tous. C’est un moyen de se libérer l’esprit, de pouvoir s’émanciper. Cette journée-là doit donc être une journée qui doit finir par se démocratiser au quotidien. Cet événement sert donc à promouvoir le sport pour les personnes en situation de handicap, mais également pour lutter contre les discriminations. De plus, certains participants peuvent se trouver des passions. Cette année, une personne qui n’avait jamais pratiqué le tir à l’arc a finalement adoré cela. Cette journée sert donc à aider des personnes qui ne sont pas forcément bien, mais qui repartent heureuses, avec le sourire.
Selon vous, cette journée permet-elle de sensibiliser les jeunes au handicap ?
Bien sûr ! Nous avons eu beaucoup de jeunes (étudiants, lycéens, collégiens, primaires), qui se sont intéressés de près à cette cause. Ces derniers se sont posés des questions par rapport aux maladies, aux solutions pour aider les handicapés… Cette journée était, je pense, encore plus nécessaire que les autres années. Avec le confinement, des personnes à risques ont dû encore plus rester chez elles. Cet événement permet donc à ces personnes de voir un petit peu de monde et d’être écoutées. La journée nationale du sport et du handicap a donc encore plus pris son sens cette année.
Combien de participants avez-vous recensé cette année ? Est-ce une réussite pour vous ?
Nous avons compté entre 300 et 350 participants sur toute la journée. Par rapport au contexte sanitaire actuel, c’est une grande réussite pour nous. Surtout que nous avons subi deux annulations une semaine avant l’événement, donc nous avons dû chercher un nouveau lieu à la dernière minute. C’est donc une très grande réussite et nous sommes très fiers de nous.
Comptez-vous réorganiser ce type d’événement ?
Évidemment ! Nous sommes déjà en train de penser à l’année prochaine. Nous allons bientôt faire une réunion pour diagnostiquer les points positifs et négatifs afin d’améliorer la prochaine édition. Nous pensons aussi à organiser un événement le mois prochain sur les violences sexistes et sexuelles dans le monde universitaire et dans le monde du sport.