Pour la Journée Nationale du Sport et du Handicap, prévue le 23 mars prochain, l’AE STAPS de Nantes organise un village d’activité et des tables rondes autour du handisport.
Les étudiants en STAPS vont être à pied d’œuvre le 23 mars prochain à l’occasion de la Journée Nationale du Sport et du Handicap. C’est le cas pour l’AE STAPS qui propose un village et des tables rondes sur l’Île de Nantes à l’esplanade des Traceurs de Coques. “Cette journée a pour objectif de mettre en avant le sport accessible à tous et à toutes. Elle est pour nous l’opportunité de sensibiliser et faire découvrir le handisport et le sport adapté aux plus jeunes, mais aussi au grand public présent”, présente Flavie Desbois, étudiante à l’UFR STAPS à Nantes en troisième année de Licence en Activités Physiques Adaptées et Santé et chargée de mission de la JNSH auprès de l’AE STAPS.
Sensibilisations sur le village d’activité
“Tout au long de la journée, nous allons mettre en place un village associatif regroupant plusieurs professionnels et spécialistes sur les thématiques du sport et du handicap qui pourra accueillir et documenter les personnes présentes”, explique l’étudiante. Des clubs de handisport, orientés sur le handicap mental et psychique ou à destination des personnes atteintes de handicap sensoriels seront présents. Durant la matinée, des Instituts Médico-Educatifs (IME), des Instituts d’éducation motrice (IEM) et des classes d’écoles primaires seront invités afin que ces jeunes en situation de handicap puissent découvrir les différentes pratiques sportives auxquelles ils ont accès. L’après-midi, l’événement sera ouvert au public permettant ainsi de toucher un plus grand nombre de personnes, dont les étudiants.
Des problématiques questionnées
En parallèle de ce village, des tables rondes sont programmées. “Nous souhaitons mettre en lumière les problématiques présentes sur le territoire nantais autour d’un temps politique mené dans l’après-midi”, confirme Flavie Desbois. Trois thématiques seront abordées : les barrières financières, l’accès aux infrastructures et l’accès à la pratique pour les personnes vivant en zones rurales. “L’idée est de faire ressortir des solutions et positions concrètes qui, in fine, permettront d’améliorer directement les conditions de pratique physique et sportive”, ajoute-t-elle. Pour ce faire, des étudiants en situation de handicap et leur entourage, des politiciens de la ville, du département et de la région chargés du handicap mais aussi des professionnels du champ du sport seront autour de la table pour échanger. Tous les propos tenus seront ensuite synthétisés par les étudiants.