Avec 18 médailles décrochées en Corée du Sud, c’est une édition de tous les records pour la France aux JOJ d’hiver.
L’air de la Corée du Sud a plutôt bien réussi aux Bleus. Jugez plutôt : nouveau record de médailles (le précédent était de 12, à Lausanne il y a 4 ans) ; record de titres (7, contre 3 à Lillehammer en 2016) ; meilleure place au classement des nations (4e, et même 3e ex-aequo en nombre de podiums, contre 10e en 2016 et 2020) ; sans oublier le record de médailles pour un seul et même sportif français aux JOJ d’hiver (Antonin Guy). Du côté de Gangwon, l’équipe de France a battu tous les records.
Le ski de fond à l’honneur
Agathe Margreither, Gaspard Cottaz, Annette Coupat et Quentin Lespine ont apporté à la France une 18e et dernière médaille dans ces JOJ, un relais mixte 4 x 5 km en ski de fond, permettant à la France d’établir un sacré record. Pour Sébastien Mauchet, l’entraîneur du groupe France de ski de fond, « ils ont été géniaux. Cette réussite leur appartient. Nous n’avons rien eu d’extraordinaire à faire avec eux, on est restés très simples. La première épreuve, le sprint, était pas mal mais il y avait un peu de déception ; ç’a ensuite été grandiose sur le classique et là on finit comme il faut, parce que le podium était devenu un objectif, mais au-delà de toutes les espérances que l’on pouvait avoir en arrivant ici. » Le ski de fond tricolore repart de Gangwon avec quatre médailles dans ses bagages, quand il n’y en avait eu qu’une en trois JOJ précédents.
Les Jeux Olympiques de la Jeunesse d’hiver 2024 se sont achevés sur une compétition par équipes de patinage artistique, dont les Français – qui n’engageaient pas de couple en patinage – ont pris la 5e place. « Pour nous, le contrat est rempli », souligne Stanick Jeanette, le chef d’équipe. « Nous repartons avec ce que nous étions venus chercher, en premier lieu la médaille d’or d’Ambre et Samuel. Un titre olympique, c’est toujours formidable. C’était l’objectif mais c’est comme dans tous les sports, il faut le faire, il faut être présent le jour J. Ils l’ont fait, c’est vraiment chouette. Et ils ont réitéré une grande « perf » par équipes, ce qui est une preuve de consistance. Gianni et Eve, eux, étaient vraiment là pour l’expérience. Ils ont gagné leur sélection sur les Grands Prix juniors, et je pense qu’ils ont beaucoup appris de cette compétition et de ces derniers mois. Les JOJ doivent être pour ces jeunes une rampe de lancement, en vue d’être dans le groupe olympique 2034, voire potentiellement 2030. »