JO Pékin 2022 – Anaïs Chevalier-Bouchet : « La médaille individuelle me fait rêver »

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Revenue rapidement au plus haut niveau après avoir donné naissance, Anaïs Chevalier-Bouchet aura une carte à jouer à Pékin, au sein d’une équipe de France féminine où toutes les filles peuvent rêver de monter sur un podium.

 

Anaïs, la préparation a-t-elle été différente en année olympique ?

Non, on n’a pas changé grand-chose dans notre préparation. Quand ça marche, il ne faut pas changer la recette. Nous avons fait beaucoup de stages en altitude. J’ai clairement l’ambition de réussir mes Jeux, et j’ai tout fait pour me donner les meilleures chances d’y arriver. Je sais que je n’aurai aucun regret après les Jeux, quel que soit le résultat à Pékin.

 

J’imagine que le relais français a de grandes ambitions lui-aussi…

La médaille du relais, c’est la médaille du collectif, et elle nous tient vraiment à coeur. Cela fait quelques années que c’est compliqué lors des championnats du monde. L’an dernier, on a eu beaucoup de malchance. On était clairement en lice pour une médaille, mais on a eu un souci technique au niveau des skis. La pilule n’est toujours pas passée. Sur les Jeux, on veut vraiment cette médaille. Et la médaille individuelle, elle me fait rêver. Ce serait l’apothéose.

Une fille a-t-elle le leadership dans votre groupe ?

On a des problèmes de riche, avec Anaïs (Bescond) qui a l’expérience et qui a déjà eu des médailles olympiques, Julia (Simon) qui a un fort caractère et qui sait être là dans les grands rendez-vous, Justine (Braisaz-Bouchet) qu’il ne faut pas enterrer, qui sera là le jour J, et moi. Il n’y a pas de leader au sein du groupe, ce serait perdre de l’énergie que d’essayer d’en trouver un. C’est le collectif avant tout.

 

Prête à découvrir un nouveau site ?

Le site va être un découverte, mais ce sera la même chose pour tout le monde. On a réussi à avoir quelques informations, sur l’aérologie notamment, qui est très importante pour nous, et sur le profil de la piste. On verra sur place comment cela se passe, une fois arrivée là-bas. On sait que c’est une neige artificielle, c’est évident car il n’y a pas de neige là-bas, et on connaît un peu le profil de la piste.

 

Par Simon Bardet
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